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CHANT XXV.

Le poète commence son vingt-cinquième chant ou la seconde moitié de son poème par une invocation à la Muse, qu’il invite à chanter le sujet de la guerre de l’Inde, qui doit durer sept ans. Après une invocation assez longue, Nonnus, entrant en matière, nous dépeint les alarmes des habitants du Gange et le désespoir de Dériade, qui apprend que les eaux de l’Hydaspe ont été changées en vin, comme celles de l’Astacus ; que l’odeur de cette délicieuse liqueur s’est fait sentir aux Indiens, et présage déjà la victoire de Bacchus. Celui-ci rougissait du repos où il languissait, et s’indignait des obstacles que Junon mettait à ses triomphes. Atys, amant de Cybèle, vient de la part de cette déesse consoler Bacchus, et lui apporte une armure fabriquée par Vulcain. Ici le poète nous fait la description du superbe bouclier qu’il reçoit. Tout le système céleste et les sujets les plus intéressants de la mythologie y étaient gravés. Cependant la Nuit arrive, et étendant ses voiles sombres sur la terre, elle ramène le sommeil aux mortels.

CHANT XXVI.

Minerve, sous la forme d’Oronte, apparaît en songe à Dériade, et l’engage artificieusement à aller combattre le puissant fils de Jupiter. Tu dors, Dé-