Page:Elder - Le Peuple de la mer.djvu/175

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Jean-Baptiste remarqua qu’elle avait au cou une trace rouge. Un peu saisi, Gaud contemplait des grains de corail immobiles sous le cristal de l’eau. La houle du large abaissait et levait tour à tour le niveau de la mer, le long du granit, avec un clapotis flaqué. Gaud haussa les épaules, choisit un homard dans le vivier qu’il repoussa, remonta la cale. Mais la voix de Jean-Baptiste le surprit au moment où il gagnait le haut :

— Y aura d’ l’orage ce soir, la mer crie…

Les deux hommes se toisèrent un instant et Gaud mâcha dans sa moustache :

— P’ tête ben.