Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T01.djvu/222

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lorsque le chef le jugeoit convenable ; mais, quoique les avis de ce conseil fussent signés par le roi & par ses assistans, ils ne devenoient des loix qu’après avoir été ratifiés par le corps de la nation ou par le mycel-gemot.

Les chefs des différentes peuplades saxonnes, enAngletèrre’,' avoient pris le titre de rois^cc augmenté leur autorité, en devenant héréditaires : ilsdépendoient cependant du corps entier de Tétat. . Si le désir d’éviterla confusion Sc de témoigner de la recphnoissance a :d’anciens bienfaiteurs j engagea lés peuples à prendre leurs rois dans les mêmes familles,-ils ne se Crurent pas obligés de suivre toujours cette règle. ,v òn trou* ve :, dahs lès diverses nations de Khëpfar’-i chie-, plusieurs rois déposés. Alfred le grand ne parlé de fa- couronné , ; dans : son testament, que comme" d’Un- héritage qu’il doit à la faveur divine, à la bonne volonté des grands Sc au eòn. fentemëiit des anciens du peuple-. U parait mêmé que.si Ton-avoit,-. égard aux dernières volontés des foùvéraihs dans lé choix de leurs successeurs, leurs testamens n’étoièUt- Valides que lorsqu’ils aVòiént en soin déléspUfeliërd’avance y8cdelès faire approuver par- les- peuples ; Ona dit 1 plus haut que tous lës crimes,àl á réserve dé cèlui dé haute-trahison 8c dêTàdúltère, étoient pUnis-pàr des amendes- :, le meurtre même étoit taxé, 8c’Ja tête’ du roi avoit son prix ; Quelque distinctes que fussent les ; nations de Thëptarçhie,-elles sc : réunissoie-nt pour dès besoins communs, &’élîíbiènt,dans des assemblées générales, un chef qûí pórtoit le titré de motiarquè. -Lzraison ’qui a engagé M.<Squíre à peirserqué’le mycd-gémot étoit composé des mêmes membres que les/"Ve-£e ;Áó£í particuliers., le détermine’de plus à-craire que lës membrés des divers rnyc’él-gèmùtsjde Théptarch’iè.àssistoient à cé der-, mer conieíioú panàhgl’icum--des sept nations.

’ Le- gouvernement dé Téglise rëssemblòit à celui.

de Tétat, Sc^sé’subdivlsoit sous là direction de Tarchevêquéy en prayíricës :, éri évêchés, en archidiacon áts, étì doyennés 8c ën paraisses. Le commercé 8c les-arts furent long-temps négligés par lës saxons ; màis. Alfred invita desétran--gers dans "ses’états 1, Sc’ accorda Tbòrinéur, 8c le titre de thanes’ d’u ïói aux--négocians qui avoient trois fois, passéTa rmër à- léufs dépens’ ;- Ce commerce, d’abotd peu’considérable, s’étendit dans là fuite’,-il se fòrrna des compagnies, qui s’érà-Blirërit’ dans lës : bóúrgs :, sous. Ia ^protection de ’ ceux .qui en étoient Tes seigneurs. Ces marchands devinrent ainsi lés tributaires Sc íes cliens des nobles ou’ des propriétaires- ; céux - ci répondaient dé lèur conduite, Sc leur faisoient observer les loix ;8c payer les contributions. Les marchands" jouissoient’, sous leurs auspices, de certains.privilèges, mais ils n’avòiënt aucune j>art au’ pouïôir législatif : ce pouvoir étoit attaché à là propriété territoriale. Guillaume lé Conquérant éri _ dépouilla les saxons ; il-réduisit leurs possessions en fiefs, Sc il les transe ra à’ ses compatriotes. Les villes commerçantes, alors doublement vexées-, 8c- par d’avides souverains 8c par des barons impérieux-, achetèrent peu-à-pèu- des immunités ; Sc Edouard I, eninvitantleurs députés aux,assemblées de la nation, donna naissance à la chambre ’dés Communes. Voyc^_Tarticle ANGLETERRE.

ANGOLA, royaume d’Afrique, dont le véritable nom est Dongo ; ses hàbïtans ;. se nomment Âmb’andosì, il tient un’.rang considérable parmi les royaumes d’Afrique. 11 est borné au nord par se Congo ; au sud, par le Bènguelá ; à Test, par le royaume de. Matarrìbâ ; Sc à Touest, paiT’océan.

Voye^Ye Dictionnaire géographique. Sa longëur

d’Prient en occident,

est de. cent dix milles".,

fur cent quatre-vingt-dix d’e largeur du nord au
sljdi
; ;.’

r. . ’ " :„ :: . - Toutes lés côtes de- ce royaume obéissent à dt petits souverains, qui ne sont que les. premiers esclaves du monarque universel. It renferme.huit provinces principales, qui sont Loando , Sinso :^ Ilamba *. Içplo , Enfaca, Massingam , Cambanba Sc Embacca : ces provinces se divisent en canr tonSi,dont ; chacun est gouverné par un chef ou intendantj fousle nom de Sova. _,, ; , Oh a beaucoup exagéré la puissance : dëá per- 4 tUgais, qu’on nous-a représentés cómrne souverains de cette contrée, ôù ils ne possèdent réèT lementque Massangaiio 8cvquelques- autresi place/s intérieures. U est vrai que sous lè régné de Jean II, rpi de Portugal, Paul Diâz.dé Noyais,-pénétra fort avant dans le pays, à lafávéUrdu 1 commerce,, dont il ouvritTes sources. Onï :dit-mêmé que -Jê cabinet de Lisbonne a-reçu dèi’mérrióirés pouir établir une communication avéela côté orientale de TAfrique. •’ .’ , Les portugais établis dans le royatìmè d’.An* gola, sc divisent eh trois, classés. Les ecclésiastiques còmposchyia première ; mais comme ils" sont ; ’ en périt nombre , ilsuont aucune influencé dans Tádministrarion- civile.La. secondé classé est’ çpfrir pòfée d’hommes .flétris par Taloi, dtìnt’Jë cabinet de Lisbonne débarrasse l’Europe. Ori .confóh’didans cette classe tous les portugais de racé juive, qu’on désigne par le. nom. de nouveaux chrétiens., ; 8ç fans être coupables, on jes’ chargé du même opprobre que les scélérats. Lès officiers’ chargés ; dé^ Tadministration , Sc les négocians,. forment la classe la plus’puissante Sc ; la.plus nombreuse. Les naturels du pays sc dîvisentén quatre ordres y dont le premier est cèlui dès nobles. Les enfans du domaine, qui-laplupart sont artisans ou laboureurs’, Compdsent’le second ; quoiqu’ils soient libres , on ; les- condamné à Tefclavagë lorsqu’ils commettent unë’ faute ’u'ri peu grave. -Le .’troisième est composé d’esclaves.où dèvassaux attachés" au domaine d’un noble ; 8í lë dernier