Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T01.djvu/282

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anglois & les hollandois, qui ont autrefois essayé de la détruire, se croient intéressés à la soutenir, mais pour prix de leur complaisance, ils ont exigé tant d’égards & de ménagemens, (témoins le traité de barrière, l’affaire de la compagnie d’Ostende, la paix de Breslau, le traité de Worms, & la convention de Hanovre,) que l’empereur actuel paroît avoir renoncé à acheter leurs secours.

Rien tiëst stable dans là politique hon plus-que dans les autres affairesdê ce monde ; On vòit’les alliances les plus naturelles se dissoudre, &bn’y substitue des airángemens qui bouleversent lés anciennes spéculations dès hommes d’état. L’em-, peféur actuel a senti les avantages du commerce, &il veut que ses états áient au dehors tout le commerce ; que : comporte leur position. On fait •que depuis son.avènement .au trône d’Autriche, de Hongrie, ; de Bohême, i&c.iP n’a-ménagé ni lësian’glois. ni les. hollandois ;’ & il. médite-fans ; doute des projets inuisibles au : corhmerce de ces ’ deux nations. ’ : Pour faire ; cpnnoître ce que les pays héréditaires, de la maison d’Autriche en Allemagne sont entr’eux, voici un état qui parut en 1748, des contingens qu’ils doivent fournir à la caisse militaire poùr’Fehtretiendes-tto.Upes.. ,i . LìbilYe-Autriche, paye...’ .’ .".". ".í Óò8 :968 flor. La haute-Autriche*...........". .. . i ,200 òoò’ . Le royaume de Bohême.’ .. .. .. .5 270 458 Gelui de Horigríe-...........i 447 772 La Transylvanie.............. 721. 832 ; Lé bannàt. de Temeswar.... •. ;.’ . ;’. 355" 36^0 ’.. L’EsçIavonie, la Servie. & les.tes- ," ". ritpirés qui en dépendent. ;. ..’ .’ Xî9 .954 :• La Moravie......... •’.',/ • -T 856 400. les districts que la maison d’Au- , triche à conservés dans la háute-Silésie • ................ .’i. 245 2.98 La St’yrie . ...’ ..’ .

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.. .1 182 545 , La Carinthiè,..’. ;- ;’%.." .. . ., .. . v,.’ . .-.<337 795 La Croatie • ,. .. .yj.....^.’. ; .. 3,36 .171,, , .’, Goriçé 8iyGràdiséa,.. .’.V. :.. .. .y . ’.41. ’502 ’. ; ; ! - ! Çes’ revenus ;.de Farchìduché A’Autriche sont, ou des contributions appellées collectes, bu des sub- . fides accordésyparlës états ; fur les biens domaniaux, dont cependant la plus grande partie est aliénée, oú des droits d’entrée, de péage ^ d’accise ; ,’ .&c.-i :En.’vertu : d’une’ ancienrié. coutume, confirmée. ; pari lìne-.búllè dii pape ^Nicolas :V , lesiarchiducsípeúvéht áussi’ exiger des :impôts des ecclésiastiques-.-IIfaut observer en -général que lés pays au rdessbus 8c au - dessus •de l’Eiis, rapportent au prince dix millions de florins par an, ;& que les revenus de laStifië, de la Carinthie & de la Çafniole , sont à peu-près dela même valeur.

.Les .’ -revenus-annuels : de Charles VI-,
à

Pépoque la : plùs’<b’rillante de : son règne, c’est-à-dire , depuis 171,8-jusqu’en 1735, ne. passdiént pas. quarante rmíllions de florins.- ; au lieu que fous ($cgâ. polit. Qr diplomatique. Tarn. Ir Pìmpérâtriçe ?Marié-ThérèseJ, ’on lés • éyàlubít en ’ 1 jtS & i jhsqu’à cinquánte-sept millioris’i Tous les péages darisTe’s pays’héréditaires de la’ maison d’Autriche étoient -.engagés (en 1776) à la [banque de Vienne ; Padministration ën est confiée à la députation de la. banque, qui régit pour le même objet le ; bannat dé Temëswar. - Nous all’ôns-entrer- dans quelques détails fur les impositions de YAutriche. Òn^corhprèrìd’sóús Ténom-d’Autriche ’, - Y-Autrithe -prcVp’rém’eiit’ dite’-,, la Styrie , la Carinthie -,’ Xi-’Pílou’l-’autrichien, ’ìjés côtes dela nier Adriatique-j - Gradisca , le comté de Gorice & le comté’dé Giley.y . . Chacune de ces provinces a son’administratioiî 8c ses états à’ part ; máis lés contributions & lés ’ impôts y font á-peu-prèsTès rriêmes , & s’y perçoiventjde lá même maniéré. ’ ;

.--..- ’. ’Les’efatsyde ces provinces.jpuissoient,. encore de- privilèges tfè’s-éténdus’, a" "la ’ flh ’dû dernier siècle ; on les voyoit souvent ne point déférer aux demandes dû souverain. L’empereur Léopold a restreint ces privilèges, & íl n’a conservé que ceux dont jouiffoient les états de Bohême. Â Ën lyëz,les, malversations^ de-quelques employés donnèrent lieu d’examiner Padministration, des ; états :’ il...fut ?reconnu-.que-ces : étatsí.tenoiëht une caisse seprète :, ;. !qujils..rerriplissoient en augmentant les ; sommes auxquelles étoient fixées les impositions :

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... " •.-..’ .. ’,... ,-

; ;-...-.’ .-. ..

L’impérattice" ; destitua les employés., changea la forme, d’administration ,, & ;laissa subsister les impositions ; fur le ipied, où ’.les. états, les.iavoient portées., : .. . ’, ; j-.f - ; .y ~z -y.- y :, . v.- -j . :;,’íí ;; :> ;.’ :, .., .Les états n’ont pluSíquë le droit derépartirles impôts ;, ; c’est-à-dire., de ..détëtniinet la, sommé que, çhàqueyville..ou, seigneurie doit supporter dans la çphtributipn. qui est demandée par le ; fou ;-’ yerain ; ils sont en même-temps responsables de la rentrée des deniers.. y. " . ’ La,répartition générale-se-faitd’aprè-s Un ancien cadastre, qui déterminé’ le contingent dé chaque ville,&’ chà’que seigneurie ;’• óh^^’expédié desi ordres aux officiers municipaux’-& seigneuriaux ’qui,, d’après çes ordres & un cadastre particulier, rè- glent la somme .que chaque communauté, dépendante d’une même seigneurie , . doit payer. ’ - Anciennement, ; les’ biens nobles, ceux du clergé j & tous les : fonds’ qui n’étPient-pbint’attachés à des maisons de paysans , étoient" exempts de, contributions. Mais depuis la -nouvelle forme d’àdmihist’ration ’étaplîe en.r748,toûs les biens fonds, même ceux qui forment le patrimoine du souverain & des églises, y sont soumis. La condition des seigneurs dans YAutriche est la même que : celle des seigneurs dans la Bohème ; ils sont- responsables des taxes de leurs vassaux ; Sr ils ont le mêmevintérêt de faciliter à ceux-ci les’moyens-d’acquitter les taxes.

Lorsqu’un seigneur n’envoie pas au jour fixe