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BABYLONE (Empire de) . (Cet empire, que nos livres sacrés, représentent comme le-plus.ancien du mondé ;, 8c qui, félonies écrivains prp-Tanes, se forma des débris dëteïui d’Assyrie, hè cóntenoit que lé pays situé enrrë’lc Tigre 8c FÊu- . phrate ; II étoit borné’au midi par.le confluent dé ces,’déùx ;fleuves ; à Forient par le Tigre’.,’ àYoç-

!ddènt ;£ár’F Arabie déserte ; :ón ignore : quelle étoit 

sòh-étehdúévérsìehord.’ -"" ""’ " ""’" ’" -"’í"-’ 3 On ne fait pas nohplus quelle étoit la législation des babyloniens : ijs déifioient leurs rois. Cet usage dut introduire le despotisme , 8c dèslors les peines 8c les récompenses furent arbitraires. II y a lieu de croire que le peuple se soumettoit sans murmurer aux arrêts d’un homme qu’on révérait comme un’Dieu. On tranchoir la tête aux criminels, on les hachpit eh morceaux , Oú on les jertóit dans uné’fournaisc ardente. Ce dernier supplice parpissoit le moins ignominieux ; les babyloniens qui adoraient le fëu, croyoient se réunir plutôt à-leur auteur. y .- ’.-.’ ’ L’histoiíe de Babylone est eonfphdue avec This-, toire d’Assyrie 8c de Nmijye ; lesécri.vâjhs.quipnt ; voulu débrouiller ce cahos ;i-ohtàugme"hté"la confusion : les uns pensent "que le trôné* de Babylone, n’étoit. point héréditaire, 8 : quë-fes rois n’-étoiëht que des gouverneurs,, nommés par les monarquesde Niriive 8c d’Assyrie r la courte durée, de lèùr -régné favorise cétte opinion , 8c la multitude d’interrègnes dont parlent les anciensmonumens, y ajoute un nouveau poids. On est tenté de croire que la branche aînée , qui régnoit à Ninive , conserva une forte de supériorité sur la branche" cadette , qui régna à Bab.yloriè. On .ne devinera jamais quelle étoit Pétendue dupouvòir de Nemrod, premier roi connu de Babylone ; fa puissance dut être fort limitée. 11 n’est pas naturel de penser qu’un peuple fût assez stupide pour dire à un de ses semblables : « Nous

  • > soumettons à tes volontés, nous 8c notre posté-

. =»rite, tu pourras nous accabler du poids de ton "sceptre, 8c nous enlever à ton gré nos fem- » mês, nos enfans, 8c nos animaux domestiques". La multitude ayant la force en main., voulut , sûrement avoir des chefs 8c non pas des despotes.

BADE (margraviat de). Il est divisé en deux parties, le haut & le bas Margraviat. II est borné au nord par le palatinat 8c Févêchë de Spire ,• à Forient par le duché de Wirtembérg 8z la principauté de Fustembevg, ; au midi par le Brifgaw , à í’pcciderít par le Rhin.

Les deux branches des marquis de Bade s’étant réduites à ane seule par Textinction de celle de ] Badé-Ôïden., çelíe de Bácíe-Ppúrlàcíí possedèàu-

jourd’huilâ totalité dé. cèt’étât.^

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"’%ésyrnargtaves 

de Bade" déscetident dë ;H«r-

! man , fiís dé Bertaùd L, . duc dé. Zaehrihgeh j 

on peut Voir leur généalogie, dans le Dictionnaire . deM" ; Robinet. ; :.’ . y _ "’"y-’ .- / ".-Leytitrë du’ margrave ,.depuis Ja réunion des deáx branches est : Margrave^ de Bade &’de Roth-. bèrg-, làiïdgràve’ de Sansehbe-rg-f’ co’mié -de Spô’n-. -heim & d’Eberstein , Seigneur de Roelheln, Badenweiler, Lahr, Mahlberg & Kehl, &c. Les fils du margrave actuel, Charles - Frédéric , joignentlâ qualjté" de comtes de Hanau, du chef de lèur mère Caroline-Louisc, fille de Louis VIII, landegrave de Hesse-Darmsta’dt, 8c petite-«fille de -, Jean-René comte de Hanau. Le drok de primogéniture á lieu depuis long-temps dans la maison de. Bade. • Les’ margraves de Bade ont conclu en 1-576, ayëc les ducs de Wurtemberg 8c ceux de Poméjraniè , ainsi qu’avec les landgraves de Hesse-, uhe convention fui Falternative du ràng à la diète, . -òuyils jouissent d.etrois suffrages dans le conseil des princes. Lorsque lés deux branches dont nous avóhs’ párléplus haut ëxistoiênt, la maison de ’Badëp Baden obsérvoit, avec celle de Bade-Douryl ách., l’álterhátivè arrêtée par la paix de Westphalie ; lé même traité déclara qu’après la-mort dé celui des deux princes, qui de son vivant , auroit la préséance , cet honneur passerait au mar* grave régnant de l’autre branche. La voix de Bade-Hpchberg suivoit toujours les deux autres. Ces détails n’intéreffetit plus aujourd’hui : ,1a même personne réunit les trois suffrages. Le margrave actuel de Bade a -aussitrois suffrages fur le banc des princes aux diètes du cercle de Suabe , 8c une autre fur le banc des comtes pour le comté d’Eberstein ; il est de plus chef du second quartier du cercle de Suabe. En 1397, l’empereur WenCestas accorda aux’ margraves de Bade un privilège , confirmé en 1441 par l’empereur Frédéric III , en vertu du- ; quel leurs personnes, leurs officiers 8c leurs sujets ne sont point soumis à la jurisdiction des cours provinciales, 8c relèvent uniquement du tribunal aulique de l’Empire. ’ ""’."’ La taxe matriculaire du bas-Margraviat étoit autrefois de 20 cavaliers 8c j 3 fantassins , ou de 4J2 florins, maïs en 1683 elle if ut réduite à 302 florins. Celle du haut - Margraviat est de 12 cavaliers 8C30-fantassins, évalués à 164 florins. Voici la contribution des deux Margraviats pótíïíFentretien de la chambre impériale ," chacun d’eux paye 174 rixdales 44 8c demi cr.