Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T03.djvu/429

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4*6 ; ’""’ N.’E :;Gí . " ’. ’ •’N/Ei’G-" -• & sans moyens étrangers. : Tout les-,invite sà ; étay blir.ce système, facile &, naturel ;.’ ,r,j .....

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’ -.Id• y Va quëfquës puissiuces, Ldont -,des...établisse- ;: mens-..desistep !4ejí^m^ jours ]à$ ;]’étendue"’-j,J’ ;§ :’ :il, n’y .en.ò’a$ u cime, ..dpnt., la,masse. ^d’eT-t’ravall,,-nfaugine Ges.,terres .exigeíit’dë ! ’jour en • jour, up plus grand : ’ nombre de- bras,pour leur explpitaripn,. ; . L’Afri-,’ que, pùdes européens vpnt"recruter la population de leurs colcnies, leur fournit .graduellement moins d’hommes ;; &.en. ks .donnant plusfoibks , elle les ;vend pjus^ cher.-Cette mine d’escláy,es7s’é-puisera ^de, plus en plusayeç.-íe tems. Mais cette réyplutiqmdan^-k commerce, fût - e-ljèiaussi’ chi/ mérique qu’elle paroît prochaine ,-il, ;n/en, jfeste. pas.moins (tónpntré^qu’un -grand nombre d’e'scìayes : tiré ;s d’une régipn ;élpignée , périt dans-la traversée ou, dans unnpuyel hémisphère 5 que’ rendus en Amérique, : ils reviennent, à un très-haut prix ;,qu’il y-,’en .a ;:p,eui :.dont l^.,viesordinairene soit abrégée ;, ; Si que. la,plupart de ceux, quiparr. viennent à une vjeilkffe malheureuse }-sont extrê : memeiit bornés ,,5ecputumé,i de [enfance à,Toi-fiveté -, : souvent >peu, propres, aux pccupations : •qu’pnTeur destin ? , .&’ continuellement désespéi rés d’être séparés pour toujours de kur patrie. Si le sentiment, ne nous trp npe pas, rdes cultiva-, teurs, nés dans les ; ifles ! même dé-l’Amérique,, .• resjMr.ant.toujours^leur-premierjjair , íéleyésVsans : aiitre.^dépensequ’u_,ne’"-np’úrriture,-peii. chère,. for-’ ; niés de bpnne bíeure,áu :.travail parleurs propres gères-, doués d’une intelligenceoú d’une aptitude singulière pourtpus, ks arts,-j -,ces -cultivateurs-.de- : vioknt être préférables à. des esclaves vendus , expatriés & toujours- fprcés. -. Le rnpyen de substituer, aux npirs étrangers ceux iles -colonies, même, s’offre ; fans k chercher..-. ,11 se-réduit à soigner : les .enfans-. noirs qui naissent dans-les ifles ; á,concentrer , !dans leurs/atteliers cette fptfk ddesclayes qui promènent kur inutilité , ,-k .ur- libertinage ,/le luxe,. & Tihsolence de leurs, maîtres dans toutes les villes Si les ports de TEurope ; fur - tout à exiger des .navigateurs qui fréquentent ks côtes d’Afrique , qu’ils forment leur cargaison d’un nombre égal, d’hommes Si de . femmes, ou même de quelques’femmes de plus, durant .quelques . années } ppur faire cesser plutôt la disproportion qui.se trouve éritreks..deux - sexes./ .’".-. . •.’, ,’ /// • ;" "

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"/’ Çettedernière précaution , en mettant, ks plai-, sirs de Tamour à la. portée" de tòus.k-s. :nòirV, ses consoleroit Si les iriultiplierpiti Ces malheureux, /oubliant k poids de kurs chaînes, se sentiront renaître. Ils sont la plupart fidèles jusqu’à'la,mprt aux négresses .que. l’am.búr. Si Tesclavage’lëu’r pnt données ppur compagnes ;. ils’les traitent’ayèc cette çompássipn que les’ misérables pù.iséntmùtuellemen. t les uns ppur ks autres dàns là dureté même de kur’ sort ; ils les soulagent spus.je farcfcau de leurs occupations !; ils s’afBigent du moins layeç eljes,,,lprsque, par 1-exces du travail ou par. : ìlè ^,dé§iut.dërnpurriture, ía -mère ne peut.offrir’à ; json ; enfant.’qujûne-jna.méllé tarie ou baignée deses^ ,Ìa}ines//Çe-deur côté !,/ ks’f émmes’, quoiqu’on ’nié., -’kurffa-ssé pas une .obligation .d’être châsses.’,font : j íinepraplábks dans !déurs, ëngagemens,"a moins’, ’que lá vanité "d’être aimées des .blancs hë’léj/ ’rende,->,volages,--. . Malheureusement c’est uhé fëntáy . típn d’inccntìánce, à laquelle elles n’ont que tropy souvent occasion de succomber. .",’•' :<. , /L’esclavage, est l’état d’un homme qui,,parla/ i force, pu paf’/des. ccnventipns , a ’ perdu là prpV I pnétíç-’ "de ; fa personne,- & dont un maître, peut i disposer çomme/dé sa chose., ’,/./ . /,,,, ;

! ! .’Çet..pdlëúx. 

"état"fut inconnudans .k’s' premiers’

! âgés. Les’hbmmes étoient tpus égaux fmais cette’ 

égalité,naturelle ne dura pas.long temps. Gomme il n’y avoit pas encore. d,e..gouvernement régulier,

! établi pour maintenir Tordre...social , comme í : 

h’existpit/aJors,aucune .des/prpfessipns. lucratives, i quçlé ;progrès "de. la civilisation a introduites de-

puis parmi’ ks’hations,, lés plus forts.bu -les ;.plus,--.adroitSjS’é'mparèfent

bientôt dés,mèillëurs terrëìns, : -

Si. ks plusfoiDks.ou.ks

plus bornés furentréí-. . d’úits/à’Te soumettre" à ceux ’ qui pouvoiént les.

! nourrir pu les défendre.. Cette dépendance- étoit ;. . 

tojérable. Dans la simplicité des anciennes moeprs,, il y/’ay.pi.t,pëu. de,distinction.entte un : maître &. ’ ses serviteurs.’Leur hábilkmërt", lèur npurtiture,

kur Iqgement n’étoient,.guère ;différens .Si quel-’

qúëfòísTë supérieur "impétueux Si violent, çommë lé .sont gënéfakmeht ks’láuvages,, . s’abandonhoita la férocité dé son caractère, "c’étoit un- . acte passager -, qui ne changepit pas l’état- habituel dés chpses. Mais cet órdre ne tarda pas à s’altérer. Ceux qui çommandoientj s’accoutumprcnt aisément à se croire : d’une, nature -supérieure à ceux qui kur òbéissoienf. Ils Tes éloignèrent d’eux & ks avilirent.-Ce. mépris, eut dés’.isuîtés funestes. On s’accoutuma à,regarder-.-"jses màlv heureux comme ! des esclaves", Si- ils lé.devinrent. Chacun en disposa de la manière la plus favorable a.ses intérêts ou à ses passions. Úri maître qui n’avoit plus besoin de kur travail, ks vèndóit óu "les échangeóit. Celui qui en voulois , augmenter"lë nombre, les ehcouragëoit à ft niulf tiplkK , . . .’ .".’.' . ’ ’ .i . Lorsque lçs’sociétés , devenues plus-fortes ,& . plus nombreuses, cpnnurent. ks .arts & Je çojiiri íer.cè, lq-sp.iblé.trcuyái.vln^appui dans le rnggis- , trat, Sc k pauvre des’ ;resspurces daris.-lès !.di|fçrentes branches d’induíïríe. L’un & l’autre sortirent, par degrés , de Tespèçe de nécessité oû ils s’étoiënt trouvés "de prendre des fers pour-obfepir dessobsistances. L’usage ck se mettre au pouyoir d’un "autre ; devint dé joúr en jpur plus, rare, .& Jí.

^liberté

’ fut enfin’-'regardée cpmme un bien pïé- , cièux" Si inaliéhabk.. . . ../ ;. .

! ., JCependant les loix, encore imparfaites Srdiiel- 

"Tes, continuèrent quelque temps à imposet h _ . ’.'" .. - peine