Page:Encyclopédie méthodique - Histoire naturelle, 5, Insectes 2, A-Bom, T4.djvu/184

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Les insectes compris dans les cinq premières classes, ont quatre aîles : ceux de la première classe, Coleoptera, Coléoptères, ont les deux aîles supérieures coriacées ; c’est ce qu’on appelle élytres.

Seconde. Les aîles supérieures à demi-coriacées & en recouvrement. Cette dernière expression signifie que le bord d’une des aîles recouvre celui de l’autre.

Hemiptera, Hémiptères.

Troisième. Les quatre aîles membraneuses couvertes de petites écailles.

Lepidoptera, Lépidoptères. Ce sont les Papillons.

Quatrième. Aîles membraneuses ; anus sans aiguillon.

Neuroptera, Neuroptères.

Cinquième. Aîles membraneuses ; ventre armé d’un aiguillon.

Hymenoptera, Hyménoptères.

Les insectes de la sixième n’ont que deux aîles, à la base desquelles sont placées deux balanciers.

Diptera, Diptères.

Les insectes de la septième n’ont point d’aîles.

Aptera, Aptères.

La première & la septième classes sont sous-divisées chacune en trois ordres.

Les caractères des trois ordres de la première classe sont déduits de la forme des antennes.

Ordre I. Antennes en masse, c’est-à-dire, dont la pointe est renflée & plus grosse que le reste de l’antenne.

II. Antennes filiformes ou de grosseur égale dans toute leur étendue.

III. Antennes sétacées ou qui vont en diminuant de grosseur de la base à la pointe.

Division de la septième classe.

Ordre I. Insectes aptères qui ont six pattes, dont la tête & le corcelet ne sont pas joints intimement.

II. Depuis huit jusqu’à quatorze pattes ; la tête & le corcelet joints ensemble.

III. Quatorze pattes ou davantage ; la tête & le corcelet ne sont pas intimement joints.

Ces sept classes, les trois ordres de la première, & les trois de la dernière, sont sous-divisés en quatre-vingt-cinq genres, d’après la forme des antennes, celle du corcelet & du corps, & quelquefois d’après quelques caractères accessoirs.

Le Fauna contient l’énumération & la description des insectes de la Suède ; ils sont présentés suivant l’ordre systématique de l’auteur, désignés par des numéros, de courtes phrases descriptives, les lieux où on les trouve, & un nom trivial : mais ils sont de plus décrits dans le détail de leur ensemble & de chacune de leur partie externe. L’auteur décrit aussi leur larve, leur chrysalide, & fait une histoire abrégée de leurs habitudes. Je ne m’étendrai pas davantage sur la méthode de Linné, qui est la plus connue, sur-tout parmi les étrangers, qui