Page:Encyclopédie méthodique - Histoire naturelle, 5, Insectes 2, A-Bom, T4.djvu/385

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que M. le président Bou ayant présenté à l’académie, des bas & des gants faits de toile d’Araignées, il fut chargé de suivre cette découverte & d’observer quels avantages il en pourroit résulter. La première tentative étoit de nourrir un grand nombre d’Araignées ; divers essais à cet égard ; le moyen qui réussit le mieux fut de leur fournir des plumes de jeunes Oiseaux qui sont encore en tuyau. Mais les Araignées qui, lorsqu’elles quittent leur coque ou enveloppe, travaillent de concert à une même toile, ne tardent pas à s’entredévorer les unes les autres ; si l’on vouloit donc élever des Araignées il faudroit les isoler, & des lors l’entreprise devient impratiquable. De plus, la soie des toiles est si fine qu’on ne peut l’employer ; il n’y a que celle dont la coque est formée pour contenir les œufs, dont on puisse faire usage, & toutes les espèces ne filent pas des coques dont on puisse se servir. Cependant pour ne rien négliger, M. de Réaumur examine quelles sont les différentes espèces d’Araignées ; il les divise d’abord en deux genres, celui des vagabondes qui saisissent leur proie & ne l’arrêtent pas par une toile ; celui des Araignées qui tendent des toiles, les premières ne filent que pour enfermer leurs œufs. Le second genre contient quatre espèces qui filent des soies qu’on pourroit employer ; celles de quelques-unes cependant sont bien foibles, & parmi les espèces dont on pourroit employer le produit, il n’y a que les coques ou enveloppes pour les œufs qui aient assez de force pour être mises en œuvre. Il résulte donc de la difficulté d’élever les Araignées, du peu de soie qu’elles fourniroient, que la découverte d’employer leur toile n’est que curieuse, & qu’on ne peut s’en promettre d’utilité.

Pag. 316, sur l’insecte des Limaçons, par M. de Réaumur. Mémoires de l’académie, année 1710. C’est un très-petit Acarus dont l’auteur décrit la forme, & dont il donne la figure. Tantôt il se tient à l’extérieur du Limaçon, sur cette partie qu’on nomme le collier, tantôt il se retire dans ses intestins. Lorsque le Limaçon rend ses excrémens, leur masse qui remplit tout le canal pousse les Acarus au-dehors, ils se répandent sur le collier, se tiennent autour de l’anus pendant l’expulsion des matières qui est longue, & rentrent par l’anus aussi-tôt qu’elles sont sorties. C’est sur-tout après une sécheresse que ces insectes sont plus multipliés ; ils sont si petits qu’il faut un fort microscope pour en distinguer les diverses patries.

Pag. 426, mémoires de l’académie, ann. 1712. Extrait des observations de M. Maraldi, sur les Abeilles.

Ces observations sont très-bonnes pour leur tems, mais comme on en a fait d’autres depuis, & qu’elles sont contenues dans ce qu’on sait aujourd’hui de plus, nous ne croyons pas nécessaire de les rapporter.

TOME IV.

Pag. 203, mémoires de l’académie, ann. 1714, sur le Kermès, par M. Nissole, de la société royale de Montpellier. Ce savant étranger fait l’histoire du Kermès, de l’insecte qui occasionne cette excroissance ; il parle de l’usage qu’on en fait en médecine & pour les teintures ; il ajoute quelques faits à ceux qu’on avoit observés.

Pag. 279, mémoires de l’académie, ann. 1778. Histoire des Guêpes, par M. de Réaumur. Nous avons donné l’extrait de ce mémoire en faisant celui des ouvrages de l’académicien qui en est l’auteur ; ainsi nous ne répéterons pas ici ce que nous en avons dit, & nous en ferons de même pour les mémoires de M. de Réaumur, dont nous avons donné l’extrait en faisant celui de ses œuvres.

TOME V.

Pag. 194, mémoires de l’académie, ann. 1724. Observation sur les vessies qui viennent aux ormes, & sur une sorte d’excrois-