Page:Encyclopédie méthodique - Manufactures, T1, Attelier-Chaine.djvu/46

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
xxv
PLAN DE CET OUVRAGE.


l’exposé des procédés qu’entraîne la fabrication des Tapisseries de haute & basse lisse, des Gobelins & autres.

Souvent les mécaniques, outils & ustensiles, sont les mêmes pour les opérations semblables sur des matières différentes ; souvent aussi ils ne se ressemblent en rien, ou ils ne diffèrent qu’en des parties qui sont à noter, ou ils tendent tellement à se rapprocher, qu’un coup d’œil suffit pour acquérir le tact de la similitude & de la disparité des uns avec les autres. Suivant les cas, ils se trouveront, après avoir été indiqués dans le texte, renvoyés à l’explication des planches qui suivra constamment chaque partie à laquelle ces planches sont relatives, ou ils seront traités sous leur mot propre ; telles les Lisses, les Cannettes, les Navettes, les Peignes, &c. dont la fabrication fait autant d’Arts distincts, ou bien leur courte description devra s’adapter & se trouvera jointe à celle du procédé qui s’opère par leur moyen.

On donnera aussi au mot Ourdissage les idées générales de cette opération ; mais dans tous les cas où l’on se trouvera obligé de traiter séparément quelque partie que ce soit, des renvois exacts indiqueront toujours à quoi elle appartiendra, & où l’on devra la rapporter. Nous serons aussi concis qu’il est possible de l’être, sans nuire à la clarté qu’exige une suite de procédés liés sans interruption ; & pour ne rien laisser à desirer, quant à la méthode qui donne tant de facilité dans l’acquisition des connoissances par les relations qu’elle établit entr’elles, nous ferons de chaque traité des divisons ou sommaires présentant au premier coup d’œil le nombre & l’enchaînement des objets dont on doit voir la description.

Autant les matières dont on vient de parler se lient entr’elles, autant même elles sont susceptibles d’un mélange facile, utile, agréable, autant elles sont disparates avec les matières des autres parties que nous avons à traiter, si ce n’est celle de la teinture, également applicable sur les étoffes de toutes les sortes comme sur les peaux & cuirs de toutes les espèces.

La multiplicité des procédés renfermés dans la suite des traités qu’on vient d’annoncer, leur rapport, leur enchaînement, leur liaison, tout confirme le dessein d’en faire un corps aussi séparé des autres, qu’il est complet en soi.

Ainsi, le dictionnaire des manufactures d’étoffes, dans lequel sont compris tous les objets précédemment indiqués, sera terminé par une table alphabétique qui contiendra la suite de tous les termes d’objets ou d’opérations, sur lesquels il n’y aura point de dissertation, & qui ne seront susceptibles que d’une simple définition & de renvois à la matière & au sujet auxquels ils pourront appartenir.

De cette manière, le texte sera dégagé, la marche rapide, & tout ce qui est vraiment curieux ou utile, soit dans l’historique, soit dans la théorie ou la pratique des manufactures, se trouvera renfermé sous le plus petit nombre possible de mots, les seuls nécessaires pour que les choses ne soient point confondues.

Les mêmes raisons de précision & de clarté, déterminent à ne point trop multiplier les renvois du texte aux planches. Un texte continuellement coupé, rend les descriptions traînantes, difficiles à lire, & il en devient rebutant ; mais nous donnerons à leur explication, l’intelligence la plus complette de ces planches.