Page:Encyclopédie méthodique - Manufactures, T2, Sup.djvu/25

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l’agiotage enfin. En vérité, Colbert étoit trop grand pour qu’o11 doive le foaer pa un &té que je ne veux pas croire avoir été le lien.

Je reviens ao corps des fabricants d’étoffes de foie, d’or & d’argent de la ~ille de Lyon • car c’eft do lui qu’eft le mémoire dont je parle, & : dont plufieurs raifons me paroifi"ent infiniment plus fages quo fes ~œux pour le luxe. Après avoir envifagé les manufaélures de foie dans les différents temps & : fous leurs divers afpe8 : s, l’auteur remonte à l’hiftoire de Ja culture do mûrier en France, à celle de l’éducation des vers-à-foie, enfin à celle do tirage & : de l’organfinage des foiea : d’où il réfulte qu’il faudroit employer en France, pour y uoir, en quantité & do qualito pareilles, l’équi~alent des foies qu’on tire de l’étranger, los moyens qu’ont employés cel mêmes étrangers, & fur-t~e pour fa les procurer au même prix qu’elles font cher ; euw, ; car, la concurrence dos objets fabriqués dépead du prix do la matiero premiere autant que de celui de la main-d’œuvre.

Ainfi revient toujours la néceffité, la demande de fupprimer les droits d’entrée, les oal’t)is’& fur toutes les fortes de ma, ieres premieres’& : fur tous les genres de comeftibles. Il faut encore fupprimer les· droit$ d~ fonie des objets d’induftrie ; car, 6 ces obje~ fopt trop chers, les étra11gers ·D~ les tireront point ~ ~ Jcs nationaux en tireront d’autres <J’ailleurs. Ce qui, pou~ le dire en paffant, eft un double mal auquel le traité d~ commerce avec l’Angleterre a mis le comble, dans tons ceux de pos genres de fabriqt, J~ qui pepvent, ~e p·rès ou de lpin, equer Pibewiki (d) conç~nce avec c : eux dos fabriques de cette nation.

L’auteur appuie fur les tlé(avantages de ce traité, aln6 que de « ce goût fantaf,. que, impatriotique & : défordonné pour les étoffes angloifes, qui (à cette époque) re » répët~d ! ~ av~c une effrayante rapidité.)) On trouve, dans une nore, ce qu’en d’autres ter~u ! s j ! ai expri~é ailleur~ ~ mais çc qui eft encore bon à lire ici : « Lorfqu 1il fut >> qucftion dé ce t~aité de commerce ; le minifterc anglois en donna avis aux maires » de coures l~s villes manufaélurieres du royaume~ avec ordre d’en faire part aux négociants, & : de leur demander des mémo~res relatifs aux objets de leur fabrique. En ~> France, nous ne 1àmes inftruits du proj~ de c~ traité que par les papiers publics ». angloi~. Nou~ nous hâtâmes de faire· parvenir au minillere de$ mc ! moires, où nous ». demarid~mes que quelqu~ faveur fût accordée à l’exportation des prodotlions des ,

manoi.tlures de cette ville. Que ~ol)s f~u-il rérondo P • : • Qu’il Jtoi1 1rop ~qrJ 1 ». & que le trai~é étoit.jigné. »

Une r~marque générale que je ne puis m•empêcher de— faire fur les divers mémoires ; fuit particuliers à Lyon, foit rel~tifs aux grands. intérêts qui nous occupent aujourd’hui, ~’efl’que, dans tous, ainfi que dans les cabiers de paroiffes, de corps, de commu. ~~uté~·,

~e C< ? mpagnies, d’ordres, &c. on demande des fuppreffioas d’impôts ; ln u.ns, celui-ci ! les autres, celui-là : tellement qu•en les r~uniffanc, il faudroit fupprim"’ tous les impôts premiérement ; enfuite, tous les adminiftraceurs & tous ceux qui tiennent à l’adminübation • enfin, tontes lel charges 1 toUl les emploq 1 le. cbof~ aç_ Ica perfonn… ·

Quant.

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