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xiv

ERRATA

refpece cie ceu qui , 1 la Nouvelle-Zélande ’ dülillent la JOmme COIII1Ue (ott.t le nom de /11118 tk tlrapn.

L’habit des hommes con1itle en une feule piece d’étofe épaid"e- ., appellée maro • è’environ dix ou douze pouces de largeur, qu’ils pafl’ent autour de leurs cuifi"es & qu’ils nouent autour des reins. Leurs nattes, dont quelques-unes font d’une pnde beauté , font de différentes longueurs ; mais le plus ordinairement elles ont cinq pied de long fur quatre de large. Ellt :s fe portent {ur les épaules & (énouent par devant ; c’eft d’ordinaire l’habit de guerre. Le tifi"u en eft b ft·rré qu’il peut rompre l’eŒet d’un coup de pierre, ou de tout autre trait dont la point~ feroit émoufi"ée. Ils marchent pieds nus ; mais s’ils doiTent aller fur de~ pierres calcinées, ils mettent dès fandale1 de cordes faites de libres de cocotiers. D ·ns les cérémonies ils pŒtent des manteaux de plumes. Ces manteaux font magr ifiques, leur lon- . peur etl relative au rang de la perfonne qui le porte :aux uns, il ne va qu’aux senoux ; à d’autres, il·traîne à terre. Ces plumes font variées par band ;s, bor· dures, &c.(1)

A la Nouvelle-Zélande, ont vit deux hommes vêtu~, l’nn d’une jaquette ornée à lenr maniere d’une peau de chien, l’autre pre&qu’entiérement couverte de pe~ites touŒes de plumes rouges.

Les jeunes tilles , très-folâtres, portoient toutes un jupon, au deR’ous duquel il y avoit une ceinture faite de tiges d’herbes bien parfumées, à laquelle étoit attachée une petite tonffe dè feuilles de quelque plante odoritërante , qui fervoit de tlernier retranchement à leur modeftie.

l Ces peuples mangent les chiens comme les Otahitiens , & ils parent leurs Yêtements de leurs pea :.ax, ainfi que nous portons des fourrures. f. Leurs cheveux noirs étoient attachés t·n touŒes au fommet de la tête, & garnis de plumes blanches. Dans chacune des pirogues, il y avoit deux ou trois chefs ! dont les vêtements étoient de Ja meilleure efpece d’étoffe, & recouverts de peaux tle chien, de maniere qu’ils préfentoient un coup-d’œil agréable. Nous trouvâmes dans leurs plantations le morus papyrifera avec lequel ces peuples, ainfi que les Otahitiens , fabriquent des étoffes ; mais œtte plante fembloit y être rare, & nous n’y vîmes aucun morceau d’étoŒes aiez confidérable pour pouvoir lervir · à d’autre ufage qu’à celui d’orner leurs oreilles. Nou-vdl1- ZIWuk. ( L 11, ch. 9 & 10, liJO.).

Les chiens Tivent avec les hommes , qui les noK’rifi"ent uniquement pour les manger. Il n’eft pas probable qu’il y ait d’autres quadr~pedes. L’objet princj~al de la vanité des naturels du pays , par rapport à leur habillement , eil de fe v~ur des peaux , de la fourrure des animaux qu’ils ont ; or , nous ne les avons jamais vus porter la peau d’aucun animal que celle des chiens & de~ oifeau". 11 y a beaucoup de diverfes fortes d’oifeaux dans cette 11le , & beaucoup de fortes de poiffons dans les mers qui l’entourent ; mais -les habaants ne fe couvrent de la peau d’aucun poiffon.

On y trouve une plante dont ils fe fervent en place de chanvre & de Jin , & qui furpaffe toutes celles qu•on emploie aux mêmes ufages dans les autres pays. ( 1) Les habitants des it}es S•nwich, font de m !me nee que ceux de la NOUfli/k-Zi/lutde, dai iacs iM ÂmÎI , til &1 So«Jté, ies i1lci de P4que 6c t !.u .M~~ ;9.11i{u. oigitized by