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Enfin, la foie étant d’un jaune "paine agréaf>te économie de ~o ti~. ; ainli, cent cinquante- espéen fartant du digefleur, les éolfes fabriquées ri~ :nces paient les frais du dige !leur. avec cette foie en couleur naturelle , feroic :nt non Une feconde ebjeétion qui peut retarder la profc : ulement d’un excellent ufage ’ mais feroient pagation de cerre méthode ’ en la diminution dll moins upofées à être décolorées par l’acide uni- prix de la teinture, qui fera une fuite inévitable ver fel , ainG que le font plus ou moins toutes Cie cette méthode. D’un côté, ~ouvrier qui teint nos étolfl !s teintes : les bos de foie’ dont l’ufage &. qui ne calcule que rargent qu’on lui donne ; eŒ univerfellement répandu, auraient une qualité de l’autre côté , le fabricant qui tend continuelfupérieure à ceux dont nous nous fervons ; & : lement à diminuer le prix de la main-<l’œuvre .-on fair que les plainteS que nous formons fur infpirent dC :ja des craintes aux teinturiers ; mais. leur peu de durée , font malheureufemtnt bien un ré,1 ;lement fage & mûrement combiné peut con- ·
fondées.
ferver l’équilibre, car il ne feroit pas jufleLJUe l’éco-Tous ces avantages inconreflables. nous· font nomie que nous procurera la nouvelle maniere de conclure que la découverte de M. l’abbé CoUomb, décreufc :r, fùt entièrement à l’avantage du &bricant. eŒ de la plus grande importance & de la plus
Tous ceux qui ont écrit fur la foie, l’ont n- . grande utilité ; qu’elle fait le plus grand honneur ~ardé~ : comme étant, dans fon principe, une efpece à fon inventeur ; qu’il a droit d’elpérer un certi- de gomme duétile à l’infini. Cette maniere d’envifieu honorable d’une compagnie qui, daM tous
fager cette fubfunce efl une eueur. La découles prix qu’elle propofe annuellement, porte touverte de M. l’abbé Collomb nous préfente des
jours fes vues (,a les objets utiles • & que l’ap- idées plus vraies ; car, puilque l1adion f1 puiffante plication heureufe de la force. de l’eau vaporifée de l’eau vaporifée n’attague que le principe gomt ! lc renfermée, rêfout un grand problème dont la meux, & laiffc à la foie toute fon énergie, il folution paroiffoit , en quektue maniere, défefpérée. 1 faut néceffairement que la parùe foyeufe ou la Nous ajoutons que , malgré le défaut de blancheut 1 partie contl :ituante de la foie , foit d’une nature des foies ainli dé~ :reufèes, le problème n’en· efi · différente. Etl-ce une fubthnce végéta-animale ,. pas moins rèfolu dans fon univerCalité , puifque ainli qu’on le présend ? Mais les araignées qui fe la foie blanche des cocons naturellement blancs , fe nourrilfent d’infeaes , donnent une véritable foie décreufe auffi parf.IÏtement que les foies jaunes, plus fort- : que celle des cocons. C’eft à l’expéfans perdre fa couleur.
rience à décider cette gral’lde queftion. la nou-Il fe préfente une objedion , car on en fait velle maniere de dècreufer paroit nous of&ir les contre tout ce qui eŒ utile. Un digefleur en grand moyens de connoître cette fmgulfere produétion. &fl difpendieux , nous en convenons ; mais on Nous avons l’honneur de mettre fous les yeux de· peut faire deux expériences par jour très-facilement : la comP.agnie différents é~ :heveaux décreufés & non· l cent livres de !oie chacune , on épargne dixdécreu ! és , teints & non teints. Ils nous ont été· huit livres de favon , qui font 9 liv. , & 20 fous fournis par M. Capelin pour rtficr dans le dèp6t· de chauiàr ;e ; fur de ~a c.u.ites, on fait donc UJJC de l’académie. A Lyoa , le 2..1 février 17a...
