Page:Encyclopédie méthodique - Manufactures, T2, Sup.djvu/67

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ont renté ’ depuis cetrt époque, d’en faire en-_ ,. des portées ront fixés pour telles rorfes d’étoflès. : -, .égillrer un fecond ; les maîtres-gardes n’ont pas’f Oa fair ailleurs ces m~me~ étotfes, on ne les fait manqué d’oppofer les anciens réglemc :nts qu’ils ni dans la largeur , ni avec le nombn : de fils que voudroic :nt maint~. :nir. dans toute l~ur rigueur. nous avons fixés ; on ne les fait pas non plu~ ~ Cette g- :ne en ddlruéhve pour les manres ; elle les Lyon , dans ces la :geurs & avec ce noanbrc do prive aes tujets qui , en apprenant un état , confils : où & à qui les vendroit-on , fi on ne lesr courraient à leur fublinance ; elle les oblige érablilfoit à auffi bas prix qu’ailleurs 1 Nous no d’avoir recours à des compagnons étrangers qui ~ fommes plus au temps où la robe de noce do •bforbent leurs bénéfices , & vont enfui te porter la mere palfoit à la fille , & fervoit encore à faire au dehors notre incluflrie & nos arts. Ainfi l’indes meubles . :u~x petits-enfants,

terprération prétendue de ·la nouvel !e lo !, ell ri~i-Aujourd’hui, on veut de.• cou. leurs de toutes cule & abuflve , elle en en une V1olat1on mamfortes de nuances ; des nuances de toutes les couleurs ; felle, & la fabrique fe : trouve encore, à cet égard, 1 il faut chang•·r d’habit toutes les tâatons & ne point •ans le même cas où elle étoit avant l’arrélt du revenir fur ce qui a déja paru. On veut toujours c :onfeil.

paroitre, beaucoup briller , îurprendre, fixer le~ On a regardé , avec raifon , eomme l’une des reg~rds , attirer l’attention par la parure ; c’ell : fautes de l’adminiflration d’Elifaberh , l’aae de la l’umque relfource de quelques gens , de tant de c :inquieme an.née de fon regne, par lequell’~dmi~on femmes fur-tour. Qu ; feront 1~-contre_ nos di !feraux arprenutfages daas les manu&étures de lame ~ttturs & profonds reglemcntaues 1 Reformeronten reflreinte aux fils de ceux qui f :Ont maîtres ou ds le r,enre humain ? Feront-ils pafier dans le cerqui ont un certain revenu.

veau leger de tant de perfonnes les grave !’ idéea Cet aae & celui qui porte atteinte au régiedu leur ? Ils ne feroient que brouiller les .,ffaires ment d’Henri VIII fur les habitations à former davantage & achever de ruiner nos fabriques. dans relie étendue de terrein , font envifagés , par Sans choix c :xduftf de telle forte : de matiere , les Anglais, comme l’origine du ·grand aombre tra1tee de telle fa~on, empl~yée en telle quanuré, cle pauvres en Angleterre & des- taxes immenfes toutes chofes qa :11 encherdient tOUJOurs beaucoup deO :inées à leur entrttien ( I ). Le& vues particules marchandifes qui en font l’obj. :t , n’y cùt-il lieres de nos Gardu de communauté , tendent à que les gènes, les formules a~quelles entraîne un faire réfulter d’un arrêt infiniment fage, des effets ref,l~.nent ; par cela few, ces m.. !mes marchandife• comparables à ceux de l’aéte jufiement reproché à fero1ent encore trop enchéries , pour entrer en Elifabetb,

concurrence avec celles qui ne font alfujetties 1 Ces entraves ne (ont pas les feules des flatuts aucune entrave.

~ réglemenrs, qu’il faut dillinguer en deux clalfes,

!out réglement de fabrique eO : donc inutile, 

ceux de : fabrique. & : de poliu. Les premiers ~u1l~ble, ~angereu~_ ; il i~quiet~ l’~uvrier , rebute c~Œent-lls pu_ n’ttr.e P.a~ abfurdes .dans le prin- 1arulle, e~o~U :e 1mdunne, degoute ~e c~nlom-Cipe , le fero1ent necetl~urement auJourd’hui : ils m~reur , d1fcredue le marchand & rume 1entreportent _, p~ur la pl~part, fur des .étolfes qui n’en p~1fe : cette marche ell : .im~anquable. Dans telle fUrent 1ama1s fufceptables , ou qu1 ne fe font plus Cl~confiance , elle pourr01t erre lente , tou1ours à aétuellement , ou qui fe trouvent en concurrence ra1fon de ce qu’on laiflèroit les réglements tombCl’ avec d’autres étoffes des fabriques du royaume ou plu~ ;n défuérude & dans le mépris ; c•en ce qu’oa de l’étranger où ces réglements n’exillent pas. Leur a fa1t par-tout ou les fabri(rues fe loutiennent exécution en donc devenue impollible , & fi elle encore. Mais voyons pourquoi cela fe fait • ne l’était pas , elle ferait devenue dangereufe ; comment cela fe fàit & ce qui en rétulte : c’ell le •ulli peur..on affurer qu’elle n’a, ne peut & : ne chapitre des réglemeat.r de po/içe qui nous relle 1 ~oit ·avoir lieu dans aucun cas.

obferver.

Cependant , la largeur & le nombre des fils & : Lorfqu’u11e fabrique s’ell établie quelque part • dès qu’il y a eu des bénéfices , il y a bit :ntôt e11 ( 1 ) [ ObCe"ations fur l’Angleterre , par le chevalier . t’Eon de Beaumont. 1

Da111 notre 6ecle blot & !~ger , l’hilloire & les av an· ture1 du chnalier d’Eon , ont fait peu de fenfarion & fon n’en a pari~ qu’un moment. Le fer•iteur femene’ de < :ommerçon • faifont le tour du monde , a fait prefque autant cfe bruit parmi les babillards de la bonne com· pagnie. Quand i moi, (oit que je confidere l’être dans {~n .~ducatio’ ! , dus, fes premieres ar111e., dans Ces nigoctata. on• ; fott. que ae m’occupe de fes ruen & de la mantere dont Il les a foutenu.s ; foit enfin q~te je rnlichille t Ces YUft & l fon emploi dll temps dans l’aftion publillu •. ar. dana la .,.. pri•~e • je ne •ois rien d’auRi el(tra-Cirdanane dans le fiecle que ce perfon111ge , & je fwa fCrt’uacl6 tpe ta po !Writ4 •’1 youdra pu Ct !IÏI~. de la concurrence ; les bénéfices ont augmenté jufqu’à un certain point , patfé lequel il falloit bien (jU’ils diminualfent pour chacun en particulier • en rai !on du nombre de ceux qui venoient le~ partagc :r,

Le dcfir du gain , chez le fAbricant , le marchand , tfl commt : la fuif chtz les ivrognes de là , l’idée de le rendre difficile pour lts autres 1 de faire a( ;hetc :r à prix d’argent le droit d’y I !ré. tendre, de : tormer des communautés , des manr~­ les, dts Gaades du métier , efpects -ete tyrans 1 dans les corps de commerce, qui n’emploient leur alltorité qu’à tOW :Dltll’" lewJ coafrcru, à fatii~ oigitized by