Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, I, 1884.djvu/191

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ÉTÉOKLÈS.

Que tu viens renverser.

POLYNEIKÈS.

Écoutez-moi !

ÉTÉOKLÈS.

Qui t’écoutera, toi qui portes la guerre dans ta patrie ?

POLYNEIKÈS.

Ô temples des Dieux portés par des chevaux blancs !

ÉTÉOKLÈS.

Qui te haïssent.

POLYNEIKÈS.

Je suis chassé de ma patrie !

ÉTÉOKLÈS.

N’es-tu pas venu pour m’en chasser ?

POLYNEIKÈS.

Et injustement, ô Dieux !

ÉTÉOKLÈS.

Invoque les Dieux à Mykèna, non ici.

POLYNEIKÈS.

Tu es un impie.

ÉTÉOKLÈS.

Mais non un ennemi de ma patrie, comme toi.