Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, I, 1884.djvu/396

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LE CHŒUR.

Tu verras leurs rateliers aspergés de sang.

HÈRAKLÈS.

De quel père se vante-t-il d’être né, celui qui les a élevés ?

LE CHŒUR.

D’Arès. C’est le roi des guerriers de la Thrèkia riche en or.

HÈRAKLÈS.

Tu parles d’un travail qui m’est destiné, car mon destin est pénible et cherche les hautes entreprises, puisqu’il me faut engager le combat avec ceux qu’Arès a engendrés ; d’abord avec Lykaôn, puis, avec Kyknos. En troisième lieu, je viens combattre les chevaux et le maître. Mais personne n’aura jamais vu le fils d’Alkmèna redouter le bras d’un ennemi.

LE CHŒUR.

Mais voici le Maître lui-même de cette terre, Admètos, qui sort des demeures.




ADMÈTOS.

Salut, ô enfant de Zeus, issu du sang de Perseus !

HÈRAKLÈS.

Je te salue, Admètos, Roi des Thessaliens ! Sois heureux !