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amie, et l’armée des Akhaiens m’est bienveillante. Dis-moi donc en quoi un ami heureux peut venir en aide à des amis malheureux, car je suis prêt à le faire.
HÉKABÈ.
Dis-moi d’abord si mon fils Polydôros, que tu as reçu de mes mains et de celles de son père, est toujours vivant ! Je te demanderai ensuite d’autres choses.
POLYMÈSTÔR.
Certes ! Et, en cela du moins, tu es heureuse.
HÉKABÈ.
Ô très cher, que tu parles bien et d’une manière digne de toi !
POLYMÈSTÔR.
Que veux-tu encore apprendre de moi ?
HÉKABÈ.
Se souvient-il encore de moi qui l’ai enfanté ?
POLYMÈSTÔR.
Certes, et il voulait même venir ici en secret vers toi.
HÉKABÈ.
Et l’or qu’il possédait quand il vint de Troia, est-il sauf ?
POLYMÈSTÔR.
Sauf, assurément, puisqu’il est gardé dans mes demeures.