tant maître le Hivain, qui ne nous refusera point son aide.
— Je suis un homme paisible, balbutia Macrocéphale.
— Vous ferez nombre… Et cela ne sera pas inutile… car nous aurons peut-être plus d’un adversaire à combattre.
— Louis de Penhoël ?… prononça Pontalès à voix basse.
— Louis de Penhoël…, répéta l’Américain.
Il parlait ici contre sa pensée. Selon lui, le nabab devait être encore à Paris, ou, tout au plus, sur la route de Bretagne. Mais il lui fallait un autre épouvantail que René.
Pontalès hésitait encore.
Macrocéphale venait d’achever la copie de l’acte.
— M. le marquis, dit Robert, il faut vous décider… Si vous ne signez pas, nous allons faire nous-mêmes l’office de passeurs, et amener ici les deux Penhoël… Il faut que vous compreniez bien votre situation… Vous avez affaire ici à trois hommes qui n’ont plus rien à perdre, et qui, peut-être, gardent contre vous quelque petite rancune… Ces hommes sont habitués à mettre leur intérêt avant toute idée de vengeance… Profitez, croyez-moi, de leur sagesse !… car, si vous perdez l’occasion, ce soir, demain,