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•ures à la bataille de Hoclislet en 1704 , et en mourut à l’im en Souabe , le SI septembre . ài8 ans.
• zrR-I./rnE.N (Faawçoîs-DojiisfiQrE ou Placidk. de la 7* branche des barons do la Tour-CbAlillunde ), illustre bénédictin do la concrcj^ation suisse ou de Saint- (".all , el abbc-prince du monastère de Saint-Martin de Mûri en Ari ;ovic, naquit à Bremgarten le 13 mars lûJ !iG. Il fut enoyé , encore enfant, dans ce monastère, uù il prit le goût de la retraite, et y embrassa l’étal monastique, en 16G3 : alors il clianf ;ea son nom de Franc ois- Dominique en celui de Placide, sous lequel il fut connu depuis. Il professa successivement la philosophie et la thco]o(jie dans son monastère, y fut mailre des novices, occupa différcns autres emplois dans la communauté, devint secrétaire- général de la con(jrcgalion , el enfin fut élu abbé de Mûri en 1683. Les services qu’il rendit a sa maison lui valurent , de la pari de ses religieux le titre honorable de second fondateur de leur monastère. Sa congrégation l’élul plusieurs fois son visiteurgénéral, etilna s’y faisait presque rien d’important qu’il n’eût été consulté. Enfin , l’empereur Léopold 1" , par un diplôme du 10 décembre 1701 , daté de Vienne, érigea, en sa considération, l’abbaye de Mûri en principauté de l’empire romain , et assura aux aînés de la maison de Zur-Lauben le titre de maréchal héréditaire des abbés- princes de Mûri. Co célèbre abbé , après trente-neuf ans el demi d’un gouvernement sage, mourut BU château de Sandegg , en Thurgovie, U ik septembre 1723. On a de lui : | Spiriias duplex humilitatis et obedientiœ 2^er varias exhortatiottes prœsentatus. Ce sont des discours adressés à ses religieux en chapitre. ] Conciones j}aneçi/rico-jnorales. et quelques autres écrits qui n’ont IMjinl vu le jour.— ZUR-LAUBEN ( Ger. oi.D), frère du précédent, né à Bremgarlcn le 3 août 1C.’*9, embrassa, comme dom Placide, la règle de Sainl-Bcnolt , et fil profession à l’abbaye de Rheinau en Thurgovie , le 15 novembre 1665. C’est alors qu’il changea son nom de Conrad en celui de Gerold. Il fut élu abbé de Kheinau le 6 février 1.S97. Il était serrélaire-général de la aingrégalion bénédictine suisse ; il en fut le visiteur à la mort de dom Placide. Il mounit à Rheinau le ISiévrier 1755, et fut inhumé à Coté de dom Placide son frère. — ZUR-LAUBEN ( GÉroLD II , de la 2’ brandie des barons de la Tour-ChAtillon de ) , purent des précédens, et abbé do Rheinau. était né à Zuo en ir>47. Il était fils de Michel, baron de la Tour- Cliàtillon-Zur-Laubcn , bailli de Gangulschvveil , capitaine dans les troupes suisses du roi da France au service do Charles IX , el tué au siège de la Rochelle en 1628. Gérold avait embrassé l’état monastique dans l’abbaye de Rheinau , et en avait été élo abbé en 1598. Son amour pour la discipline régtilièro lui avait fait entreprendre la réforme de la congrégation suisse , el le succès couronna son entreprise. Il unit sa propre abbaye à celle réforme ; une parliejdc ses sujets ayant embrassé les opinions de Zuingle , et cherchant à se soustraire à son autorité, ses soins furent distraits de l’administration de son monastère par la nécessité de les soumettre. Il s’adressa aux cantons catholiques , qui lui prêtèrent secours, et l’aidèrent à amener les rebelles i leur devoir. Il mourut à Rheinau le 20 février 1607, 6gé de 60 ans.
ZUR-LAL’BEN (Béat-Fidèle- A ?itoi !«b-Jean-Dominiqce, baron de la TOUR-CHATILLONde ) lieutenant-général de» armées françaises, naquit en 1720 A Zug, el fut élevé à Paris. Il entra au service de France , fit les campagnes de Flandre et des bords du Rhin depuis 1742, cl se distinjUa airx batailles de Fontcnoy et de Raiicoux, ainsi qu’aux sièges de Tournai, d’Oudcnarde el de Maëstricht. Sa valeur lui mérita en 1748 le grade de brigadier des armées du roi, cl il obtint en 1758 une compagnie dans le régiment de Zurlauben, en survivance de son oncle, colonel du régiment ; en 1762 il se signala k la défense des rclranchemens de Melsungen sur-la-Fulde. En 1780 il /ut mis à la retraite avec le grade de lieutenant-général. Retire dès lors dans une campagne près de Zug, il se livra à l’élude de l’hiiloire et des antiquités de sa patrie. Ses travaux l’avaient fait ( 1749) associer à l’académie des inscriptions et beHcs-leltres de Put is ; il était aussi membre de plusieurs autres sociétés savantes. Zur-Lauben mourutdanssa retraitern 1795, après avoir publié outre phisieurs Atémoirei dont (|uelqucs-uns ont été couronnés et se trouvent dans les Itecueils de l’académie des inscriptions ,cs ouvrages suivans : I Ifiitoire militaire des Suisses au service de la France, avec les pièces juslt/îca’ives, Idcdices à S. A. II. Mgr. de Dombes. colonel général des Suisses et Grisons. Par is,
