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POCHET.
Euh ! Pochet… d’Avranches ! Pochet, d’Avranches, oui, oui !
VAN PUTZEBOUM.
Très heureux, monsieur. (Lui tendant la main.) Votre main donc ? (Après avoir serré la main de Pochet, se tournant vers Amélie.) Mademoiselle ! ça est un viel habitant de la Hollande qu’il a fait tout exprès le voyage pour vous apporteï tous seï vœux de bônheur.
AMÉLIE, jouant l’émotion.
Ah ! mon… mon parrain !
VAN PUTZEBOUM, radieux, et lui tendant les bras.
Ouie, c’est ça !… nommez-moi le parrain ! ça raccourcit les distances donc ! (Au moment d’embrasser Amélie, à Marcel.) Tu permets que je la bise ?
MARCEL, tournant un visage ahuri vers Van Putzeboum, puis.
Quoi ?
VAN PUTZEBOUM, les épaules d’Amélie entre les mains, répétant.
Que je la bise !… « Une bise !… » Tu sais pas ça qu’est-ce que c’est une bise ?
MARCEL, comprenant, et avec un rire contenu.
Ah !… (Poussant légèrement Amélie contre Van Putzeboum.) Bisez, parrain ! bisez !
VAN PUTZEBOUM, à Amélie, gentiment.
Est-ce que je saïe vous embrasser ?