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à laquelle il s’adressa lui apprit cette triste nouvelle, et ne put lui dire où elle étoit allée. Mistress Fitz-Patrick elle-même lui fit faire ensuite une réponse semblable. Elle ne doutoit point que M. Jones ne fût un émissaire envoyé par son oncle Western à la recherche de Sophie, et elle étoit trop généreuse pour découvrir sa retraite.

Quoique Jones n’eût jamais vu mistress Fitz-Patrick, il avoit ouï-dire qu’une cousine de Sophie avoit épousé un gentilhomme de ce nom. Dans le trouble ou il étoit, il ne s’en souvint pas d’abord ; mais quand le laquais du lord qui s’étoit chargé de le conduire, l’eut informé que les deux dames paroissoient liées d’une étroite amitié, et se traitoient de cousines, le mariage dont il avoit entendu parler lui revint à l’esprit. Convaincu maintenant que mistress Fitz-Patrick étoit la nièce de M. Western, il n’en fut que plus surpris de sa réponse, et demanda instamment la permission de lui parler : faveur qu’il ne put obtenir.

Jones, sans avoir jamais été à la cour, avoit plus de politesse que la plupart de ceux qui la fréquentent. Il étoit incapable d’un procédé brusque ou incivil envers une femme ; au lieu de se plaindre du refus qu’il éprouvoit, il se retira en disant à la femme de chambre que, si l’heure étoit mal choisie pour parler à sa maî-