Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 8.djvu/169

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
163
DE GUSTAVE FLAUBERT.

Quant à Charpentier, s’il est gêné, je l’excuse, mais il aurait pu être plus franc.

Pour Dalloz, je ne vous demande nullement le secret. L’anecdote est bonne à répandre afin d’encourager les jeunes.

Bardoux a de lui-même dit à ma nièce, la semaine dernière, qu’infailliblement vous seriez décoré au jour de l’an.

Tourgueneff ne m’a écrit qu’un mot pour me dire qu’il était revenu. Depuis lors, pas de nouvelles, bien que je lui aie envoyé deux lettres.

Mes bons souvenirs à Mme Zola, et tout à vous, mon cher ami. Vôtre.


1771. À GUY DE MAUPASSANT.
[Croisset], jeudi [28 novembre 1878].

Je suis bien impatient de savoir le résultat définitif de votre visite à Bardoux, et bien embêté de ce que vous me dites de votre pauvre mère ! Le plus simple ne serait-il pas de lui trouver une maison de santé ? Pouchet vous renseignerait là-dessus.

Que dites-vous de Dalloz qui trouve ma Féerie « dangereuse » ? Ainsi, je ne puis me faire jouer ni me faire imprimer. Encouragement aux jeunes ! Et Charpentier me lâche quant à mon édition du Saint Julien pour étrennes ! Tout va mal ! N’importe ! Je vais commencer un chapitre archi-lubrique.

Je vous embrasse.

Votre Vieux.