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THÉORIE DE LA CHALEUR.
384.
Lorsque la diffusion de la chaleur s’opère dans tous les
sens, l’état du solide est représenté comme on l’a vu par
l’intégrale
Si la chaleur initiale est contenue dans une portion déterminée
de la masse solide, on connaîtra les limites qui comprennent
cette partie échauffée, et les quantités qui
varient sous le signe intégral, ne pourront point recevoir
de valeurs qui excèdent ces limites. Supposons donc que
l’on marque sur les trois axes six points dont les distances
sont et et que l’on considère
les états successifs du solide compris entre les six
plans qui passent à ces distances ; on voit que l’exposant de
sous le signe d’intégration, se réduit à
lorsque la valeur du temps écoulé augmente sans borne. En
effet, les termes tels que et reçoivent dans ce
cas des valeurs absolues très-petites, parce que les numérateurs
sont compris entre des limites fixes, et que les dénominateurs
croissent à l’infini. Ainsi les facteurs que l’on
omet diffèrent extrêmement peu de l’unité. Donc l’état variable
du solide, après une grande valeur du temps, a pour
expression