Page:Gasquet - Le Bûcher secret, 1921.djvu/147

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Tu vivras, — si c’est vivre ! — en suivant pas à pas
Le troupeau des servantes mornes,
Ton front, en s’y heurtant, ne se brisera pas
Aux bornes du chemin comme à tes propres bornes.

De l’univers pourtant le songe émerveillé,
L’illusion, la chaude brise
Passera sur tes sens sans plus rien éveiller…
Va, le soleil des morts se couche dans l’église.