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Page:Gaston de Chaumont - La Fauvette de maître Gélonneur.djvu/91

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nément mutinés, malgré que le perruquier de son village natal lui en eût radicalement dégarni la nuque rasée comme une tête de musulman ; les yeux de travers, le nez en pied de marmite, ou mieux en museau de bull, et toujours fouillé par un doigt que l’encre avait mis en grand deuil, nous ne pouvions nous empêcher de rire à voir cette face carnavalesque. Que de fois, à son sujet, n’avons-nous pas mis en pratique la théorie et les préceptes de l’auteur des « Nouvelles Génevoises » sur le fou rire ! « Le fou rire, a dit Topffer, est une des douces choses que je connaisse. C’est fruit défendu, partant exquis…. Pour fou rire avec délices, il faut être écolier ;

… Cet âge est sans pitié !

Et quel costume ! Célestin finissait d’user les effets de trois générations, les uns trop longs, les autres trop courts. Il s’en fallait d’un bon empan que sa culotte ne rejoignit ses sabots, ses bots, comme on dit là-bas,