Page:Gautier - Le Roman de la momie, Fasquelle, 1899.djvu/162

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Il faisait grand jour, et les portes s’ouvraient pour laisser passer les attelages de bœufs allant au travail et les troupeaux sortant pour la pâture.

Tahoser s’agenouilla sur le seuil, porta sa main au-dessus de sa tête avec un geste suppliant ; elle était peut-être encore plus belle dans cette humble attitude, sous ce pauvre accoutrement. Sa poitrine palpitait, des larmes coulaient sur ses joues pâles.

Poëri l’aperçut et la prit pour ce qu’elle était en effet, pour une femme bien malheureuse.

« Entre, dit-il, entre sans crainte, la demeure est hospitalière. »