un manche assez fort. Mais il y en avait d’une autre forme, à deux branches presque d’égale longueur, l’une plate, l’autre aiguë, avec manche adapté au milieu. Tel est l’outil (fig. 119) trouvé à Fillols (Pyrénées-Orientales)[1].
Quant au coin (cuneus), usité constamment avec le marteau ou la masse pour les travaux au rocher, la même fouille de Fillols en a fait retrouver un spécimen, qui n’a d’ailleurs rien d’original, et ressemble à tous ceux que nous employons (fig. 120).
Outre les outils d’usage courant, pioche (rostrum) hache (dolabra), pelle (pala), on a retrouvé aussi certains instruments de terrassiers dont nous n’avons pas les équivalents, sortes de combinaisons entre la pioche, le pie et la hache, tel que celui que représente la fig. 121, trouvé à La Maladrerie par M. Zeppenfeld[2].
Tous ces outils étaient en fer martelé et trempé, ce qui leur communiquait une dureté très comparable à celle de nos bons aciers usuels. La qualité du métal ne saurait être niée quand on voit les sillons marqués dans le rocher.