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D, diamètre intérieur adopté par Gasparin, est de 0m,196, chiffre qui diffère assez peu de celui que nous avons trouvé[1] 0m,198, pour que ce très léger écart soit insignifiant dans le résultat.

J s’obtient en divisant par L la différence de niveau Z entre l’entrée et la sortie de l’eau, augmentée de la différence H—H’ des charges sur l’entrée et la sortie des orifices.

J = 8m,844   L = 1204m

et l’équation (1) devient

Les hauteurs H et H’ ne sont pas connues a priori ; mais on peut déterminer un minimum et un maximum de débit suivant la valeur minima ou maxima de H — H’.

On peut considérer que le minimum a lieu quand H = H’, la pente étant toujours disposée à la sortie de manière à ce que l’on n’ait pas H' > H. En particulier au siphon de Soucieu, la pente à la sortie du réservoir de fuite est de 0,0015 par mètre, ce qui est très supérieur à la pente moyenne.

Or, en supposant H = H’, nous avons pour le second terme de l’équation la valeur 0,0003599; la valeur correspondante de V tirée des tables de Prony est de 0m,998. J’admets comme Gasparin la vitesse de 1 mètre pour simplifier les calculs, et le débit d’un tuyau par seconde sera :

ce qui donne finalement pour le débit des 9 tuyaux 0m3,271.056 par seconde au minimum.

Le maximum de débit avait lieu quand l’eau s’élevait à la plus

  1. V. ci dessus, p 206.