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une couverture de dalles. Le radier, au-dessous de la première couche de ciment, était en béton de tuileaux; au-dessous encore, régnait un blocage en moellons à bain de mortier ; et au fond, soutenant tout le massif, un remplissage de pierres brutes, à sec, plantées debout, en assurait la stabilité. Le procédé de construction, c’est-à-dire la succession et l’assemblage des matériaux, l’aspect d’ensemble, tout rappelle beaucoup l’aqueduc du Mont-d’Or.

Fig.5. — Section de l’aqueduc à Vaugneray.

Plus haut, le radier de ce même canal se voit au ras du sol de chaque côté de l’église du village; du côté ouest, le mur de la propriété qui borde la montée est bâti sur l’aqueduc qui lui sert de fondation. Un peu au delà, toujours en remontant la route et en dehors du village, on voit un mur en pierres sèches dont les matériaux proviennent de la démolition de l’aqueduc ; plus haut encore, au bord de la route, au pied d’un noyer, une de ses parois et le radier sont placés de telle sorte que l’on dirait un banc disposé pour le repos des promeneurs. Enfin, en suivant foules les traces, on peut déterminer la direction générale de ce