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250 LE MOUVEMENT LITTÉRAIRE

anormal des manifestations verbeuses. Eh ! mais, voilà une dé|inition qui s'adapte assez bien à Télo- quence de quelques-uns de nos parlementaires, et si le mot de verbomanie est inédit, je crois bien que la chose n'est pas nouvelle.

Son étude philosophique, du moins, est tout à fait originale et ingénieuse ; vous y apprendrez notamment que la verbomanie est une maladie du langage tout à fait analogue à Taphasie, — de même que le gigantisme provient de tares physiologiques tout à fait semblables à celles qui produisent le nanisme. C'est bien curieux ! C'est triste aussi de se dire, lorsqu'on entend cer- tain orateur interminable de la Chambre, qu'il aurait suffi d'un hasard pour qu'au lieu de devenir le « ver- bomane » qui nous excède, il fût resté simplement un muet inofîensif.

MÉMENTO DU MOIS DE JUILLET

ROMANS

André (Paul) et Henri Sébille. — Messieurs ces Daines.

Bordier (Henri). — Les blés mûrissent...

Bringer (Rodolphe). — L'Ombre de Fouché, « Les Policiers do

l'Empereur ». Clary (Joachim). — L'Ile du Soleil Couchant. Conan Doyle. — La Main brune (traduction de M. Louis La-

bat). Deroxe (Myriam). — L'Amour nomade, Claudia. Dessoubre (Henry). — Le Fâcheux Tournant. Eude (Robert), — Histoires d'amour. Hoche (Jules). — Le Mort volant. Ivoi (Paul d'). — Le Puits du Maure. Letang (Louis). — Poudre d'or.

— L'or dispose. L'Olagne (Jean) et Henri Pourra. — Sur la Colline ronde, « films

auvergnats »,