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254 LE MOUVEMENT LITTÉRAIRE

plus puissant, dans la réalisation héroïque de cette con- quête aJlant vers la mort et qu'on appelle : la vie. Sur la route, dit-elle.

Sur elle, f ouvre les ailes de mon désir. Et je lance, sans mors, V étalon de ma soif

A la poursuite folle

De Vivre fararidole Du m,irage qui fuit en se renowûelant.

Samain (Albert), — Le Chariot d'or (nouvelle édition).

Soubies (Albert). — Almanach des Spectacles, 1911.

Suarès (André). — Sur la vie.

Tiersot (Julien). — J.-J. Rousseau, un livre paru dans la collec- tion : « Les Maîtres de la Musique ».

Vaucaire (Maurice). — Léger sans être vide. Je voudrais vous dire tout le bien que je pense de ces poèmes gracieux, désin- voltes et spirituels, mais le poète ne tient pas à notre opi- nion, et il ne nous encourage pas à la donner :

Ce petit livre n'a de charm,e.

Que pour nous seul, rien que pour nous.

Il a Vâcre goût de nos larmes

Qu" effaçaient nos bons rires fous.

Aussi je dis donc zut et flûte Au sinistre idiot d indiscret Qui l'ayant la, nous donnerait Son avis sur lui. Quelle brute!...

Zidler (Gustave). — U Enseignement du français par le latin Dans ce mémoire présenté au premier Congrès de la Langue française en Amérique, rauteiu* prend très éloquemment, très habilement, la défense de ces infortunées études latines si nécessaires. Je lis que le Congrès en question a tenu à « affirmer que tous les collèges français d'Amérique doivent maintenir et au besoin renforcer les études latines, sans perdre de vue que ces études, par une confrontation conti- nuelle des deux langues, doivent aider à la défense et à la parfaite possession du français ». H nous reste donc un espoir : quand nos réformateurs de France auront complè- tement aboli les humanités et avili la langue française, nous pourrons aller en Amérique rechercher ses traditions.