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292 LE MOUVEMENT LïTTéRAIÎlÊ

Gaubert (Ernest). — Poèmes à dire, ingénieusement choisis dans les œuvres d'excellents poètes, de Jean Aicard à Miguel Zamacoïs, en passant par Théodore de Banville, Henry Bataille, Henri de Régnier, Jean Richepin, et aussi Victor Hugo, Lamartine, Alfred de Vigny, et même Vol- taire et Villon.

Grérard (Rosemonde) et Maurice Rostand. — Un bon petit dia- ble, la gracieuse et jolie féerie dont le régal nous fut, l'an dernier, offert au Gymnase et que ses auteurs offrent en pieuse dédicace « à la comtesse de Ségur et à Edmond Ros- tand, marraine et parrain ».

Guinot (Henri). — En voyage, poèmes.

Guyot (Maurice) et X. — Comme dirait... une série de pastiches ingénieux d'écrivains célèbres, vivants ou morts, d'Henry Bataille à Willy, en passant par Paul Bourget, Victor Hugo Racan, Jules Renard, Sully Prudhomme. C'est un très joU divertissement littéraire, auquel on ne peut faire qu'un reproche, celui d'avoir été précédé par un chef- d'œuvre du genre : A la manière de... Parmi ces pastiches, qui ont souvent une tendance un peu excessive vers la cari- cature, j'ai particulièrement goûté ceux de Sully- Prud- homme et de Rudyard Kipling.

Laval (Dr Victorien). — Le Général Joseph-François Dours. — Sa vie politique et militaire — Sa mort tragique (1739- 1796).

Lebas (Georges). — Histoire d'un port norm^ind sous la Révolu- ton et V Empire. C'est l'histoire de Dieppe de 1789 à 1815 : « Vingt années de guerres maritimes, — les Corsaires de la Manche, — la Pêche». J'aime beaucoup ces histoires locales qui nous font voir de si près, dans leur cadre restreint, cer- tains événements et certains héros de la grande histoire. C'est très amusant, très instructif aussi, et précieux sou- vent pour la compréhension de l'histoire générale. Le livre de M. Lebas figurera très honorablement dans cette bibUothèque d'histoire régionale; il est pittoresque, amu- sant, et sa relation de la guerre de course dans la Manche est du plus captivant intérêt.

Lemarchand (Victor). — Le Lion de Pierre, poèmes.

Le Moyne (Yves). — L^ Agonie des fleurs, poésies.

Litta (Paolo). — La Déesse nue, un bien curieux ouvrage dédié « A notre maître Léonardo da Vinci », où l'auteur étudie « la danse comme moyen ésotérique d'expression musi- cale »

Maître (Henri). — Les Jungles moi.

Martin Petitclerc. — La Couronne de Xanthippe, un fort spiri- tuel recueil d'épigrammes dont l'auteur prétend, avec une fort orgueilleuse modestie, laisser le mérite au bon Socrate. On vous a raconté que Socraten'avait jamais rien écrit; mais la perspicacité d'un savant personnage baptisé Courtaud- Profiterol a changé tout cela : ce savant a découvert, en effet, un précieux manuscrit que M. Martin Petitclerc a traduit et dont il a extrait ces « petits vers socratiques à l'usage de quelques épouses et pour l'agrément de nom»