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52 LE MOUVEMENT LITTERAIRE

Cantacuzène (Charles- Adolphe). — Les Adorables Coïncidences.

Chantavoine. — Pages romantiques de Liszt.

Colomb (Félix). — UAme éparse.

Cromieux (M^^e Mathilde G.). — Lettres choisies de Robert Schu- mann (traduction du second recueil.)

Croze (Austin de). — La Chanson populaire de l'île de Corse, un folk-lore ignoré jusqu'ici, l'un des plus émouvants, des plus colorés, des plus originaux qui soient.

Cruck (Eugène). — L'Eternel Ephémère, poésies.

Darvillé (W.). — Voir Bellet.

Delahache (Georges). — Un Ennemi du Cardinal « Collier ». L'auteur qui a publié naguère cette Carte au liseré vert, document si émouvant, si instructif, sur les origines de la Guerre de 1870, apporte aujourd'hui une bien précieuse contribution à l'Histoire de la Révolution en Alsace, en nous racontant les luttes soutenues à Saverne par un maire ardent et tenace contre le cardinal de Rohan, que l'affaire du collier avait rendu si fâcheusement célèbre. C'est tm livre du plus vif intérêt, un chapitre palpitant de cette histoire locale qui, bien souvent, éclaire la grande histoire ; c'est aussi une évocation émouvante et tendre de la terre d'Alsace.

Delattre. — Robert Herrick et la poésie lyrique en Angleterre au XVII^ siècle.

Derieux (Florent). — Sur le tombeau de Chateaubriand, des vers enflammés, écrits pour consoler « René » des appréciations de M. Jules Lemaitre.

Faguet (Emile). — La Tragédie française au XVI^ siècle, une évocation éloquente et magistrale de cette tragédie fran- çaise, « œuvre ingénieuse et forte d'une peuple plus sensé que passionné, plus épris de logique, de clarté et d'ordre que d'imagination, qui compose plus qu'il n'invente; du peuple enfin, qui, tout en étant très artiste, a mis le plus de raison dans son art ».

Félix (capitaine Pierre). — La Concentration nationale.

Frémeaux (Paul). — Les derniers jours de V Empereur (nouvelle édition).

Girod (J.-B.). — Petits poèmes doux et cruels.

Guinot (Henri), — Au détour du Chemin, poésies.

Hachet-Souplet (P. ). — La Genèse des Instincts.

Hallays (André). — En flânant à travers la France, une évoca- tion délicieuse et ensoleillée de la Provence.

Henriot (Emile). — Vignettes romantiques et Turqueries.

Hesse (Raymond). — Les Criminels peints par eux-mém^es. L'au- teur se propose, dans son étude, de faire connaître la psy- chologie des criminels à l'aide des documents qu'ils nous ont laissés. Ces documents, vers, prose, lettres intimes, sont d'un bien curieux intérêt : le détestable et l'ignoble n'y dominent pas toujours; on y cultive la petite fleur bleue, on s'y attendrit — sur son sort généralement ! — et c'est tour à tour : Anastay, Peugnez, l'assassin de Charen- ton; Pranzini, Prado, Vacher, le tueur de bergères; Soleil- land, Ravachol, Eyraud, que sais-je encore ! M. Raymond