Page:Goldsmith - Le Vicaire.djvu/227

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du voyageur harassé, et fuir sans cesse devant lui comme l’horizon, le temps arrivera, sans aucun doute, et arrivera bientôt où nos fatigues cesseront, où les grands de ce monde ne nous fouleront plus d’un pied dédaigneux, où nous aimerons à nous rappeler nos souffrances ici-bas, où nous nous verrons entourés de tous nos amis, de tous ceux, du moins, qui méritent ce nom, où commencera pour nous un bonheur ineffable, et, pour couronner l’œuvre, un bonheur sans fin. »