Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/53

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plus extraordinaire qu’un coup de patte donné dans la draperie de la loge qu’il fouloit à ses pieds, et qui ne pouvoit blesser sa majesté royale. Il laissa aller l’escorte, en se promettant bien de s’informer plus exactement de ce qu’il venoit de voir et d’entendre, dès que l’occasion s’en présenteroit.

Le roi de Golconde étoit instruit de l’arrivée du prince dans ses états ; et, quoique ce dernier ne vouloit point se faire connoître dans cette cour brillante, il fut obligé de se rendre auprès de sa majesté qui l’avoit mandé pour l’instruire que le roi son père venoit d’envoyer un courier pour s’informer s’il étoit arrivé à Golconde.

On attendoit le prince depuis