Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/65

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le prince n’avoit que vingt ans, et toute sa sagesse et sa philosophie ne le mettoient pas à l’abri des sensations de l’amour ; mais il partoit… que pouvoit-on attendre de lui ?… Il faisoit ces réflexions quand une vieille femme de la cour se présenta à lui, il se rassura en la voyant ; mais la duègne l’intimida bientôt par ses discours : Prince, lui dit-elle, avez vous cru passer deux mois à la cour de Golconde, sans faire aucune sensation sur le cœur des dames ; et vous-même n’avez-vous rien senti pour aucune : … Pardonnez moi, lui répondit le prince ; beaucoup d’admiration et de respect : Vous pourriez vous dispenser du dernier sentiment, lui