Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/168

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c’est l’un ou l’autre ; cependant attendez tout de mon art, je vais faire un tour sur le rivage, et bientôt je viendrai vous révéler ce que la destinée vous prépare ». Il disparut à l’instant. Almoladin ne put s’empêcher de rire de la réponse et de la promesse du Derviche. Le jeune homme lui faisoit pitié, mais il voulut voir exercer tout le pouvoir de ce vieux imposteur, sur un jeune homme foible et crédule. Il fut donc se cacher derrière un arbre pour mieux entendre et n’être point vu. Le jeune homme entra dans le temple pour attendre le retour du Derviche. À peine y fut-il entré, qu’Almoladin vit arriver deux jeunes bergères : toutes