Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/202

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nelle ; mais je veux m’élever, je veux adoucir vos peines ; et si je m’en rapporte à mon ardeur, bientôt vous me pardonnerez de vous avoir abandonné. Je ne veux point vous cacher où je porte mes pas : je prends la route de Siam, et je ne manquerai point de vous donner de mes nouvelles exactement. »

Palmire fondoit en larmes en entendant la lecture de cette lettre. Almoladin cherchoit à la consoler, mais lui-même éprouvoit une douleur plus profonde. Le fils qu’il avoit sur le trône étoit dans les alarmes, et son frère alloit lui demander du service comme un simple soldat. Cependant sa sagesse lui fit retrouver ses forces,