Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/238

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à Palémon qu’elle ne le voyoit pas indifféremment ; qu’elle se flattoit que son père n’auroit point de répugnance à l’unir avec lui, s’il pouvoit jamais craindre de le perdre.

La confidente accepta la commission, espérant en faire son profit. Elle écrivit donc au nom de la princesse, au jeune héros de se rendre chez elle, qu’elle avoit quelque chose à lui communiquer de sa part. L’intrépide guerrier, brûlant d’amour, arrive aussi prompt que l’éclair chez la confidente de la princesse ; mais quel fut son étonnement d’entendre cette femme, qui l’avoit plusieurs fois tourmenté par ses hommages, lui peindre tout le trouble de son