Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/60

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elle, s’y seront-elles retirées ; et ma Palmire du moins a-t-elle des compagnes à qui elle puisse confier sa douleur et ses peines ! Ah ! que ne puis-je vous suivre ; mais je dois tout à mon rang et à mes sujets. Un jour, peut-être, je pourrai régner pour moi seul et satisfaire mes simples désirs. J’attendrai ici votre retour avec la plus vive impatience ; et pendant ce temps-là je m’occuperai du bien de mon peuple. Je veux enrichir ce port, je veux y élever des établissemens que nous exécuterons à votre retour. Laissons Almoladin s’occuper du bonheur de ses sujets. Jamais roi ne s’en acquitta mieux. Suivons le mandarin.

Palmire est-elle encore avec le