Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/69

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florissant ; que ses sujets étoient heureux, mais qu’un tendre souvenir le rappelloit souvent vers l’asyle de Palémon et de Palmire ; que les bienséances seules et son devoir l’avoient empêché longtemps de s’occuper d’eux aussi souvent et aussi sérieusement qu’il l’auroit désiré ; enfin que l’humanité avoit parlé si fort à son cœur qu’il lui avoit donné des ordres pour venir s’informer du sort de Palmire et de Palémon.

À ces mots, le malheureux vieillard sentit couler ses pleurs avec abondance, mais c’étoit des larmes de joie et de reconnoissance. Il rendit compte au mandarin avec tant d’expression des soins de Palmire pour lui, il vanta