Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/70

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

si fort ses sublimes qualités, ses rares vertus, que l’envoyé de l’empereur resta quelque temps dans l’enthousiasme et dans l’admiration. Il étoit au désespoir qu’une femme si estimable et si accomplie ne fût pas placée sur un trône. Almoladin, sans doute, viendra un jour l’arracher de son désert pour l’y placer, mais ce moment est encore bien reculé. Palmire, Almoladin, le mandarin et Palémon ne s’attendent pas aux révolutions qui se passeront dans quelques années. Passons ce temps avec rapidité, et venons le plutôt possible aux événemens extraordinaires que nous présageons dès ce moment-ci.

Le mandarin satisfait de son