Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/71

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voyage, regagne le lendemain son vaisseau. Palmire et Palémon restent dans leur retraite et semblent se réunir de nouveau pour donner tous leurs soins à cette jeune enfant, que la Providence avoit fait tomber entre leurs mains. Le mandarin de retour est bien étonné d’apprendre que le roi étoit incommodé, et qu’on soupçonnoit que cette maladie venoit d’une triste nouvelle qu’il avoit reçue de Siam, que la reine touchoit à son dernier moment.

Le roi, né vertueux, s’imaginoit que sa coupable épouse étoit vivement affectée des remords qu’elle devoit éprouver plus que de l’absence du mandarin. Son confident arrive au pied de son