Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/76

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libre dans ses actions, et d’aller vivre auprès de Palmire et de Palémon comme un simple particulier ; mais ce projet ne put s’exécuter comme il le désiroit. Il falloit établir son fils ; le sultan des îles maldives avoit une fille à-peu-près de son âge, dont on vantoit la beauté, les grâces et les talens.

L’ambassadeur de ce monarque ne manquoit pas de faire sentir à Almoladin que le sultan seroit flatté de l’alliance de la princesse sa fille avec le prince de Siam. Le roi de Siam accueillit, on ne peut pas mieux, cette proposition, mais sans assurer que la chose se feroit. Il ne cacha point à l’ambassadeur que, comme ami du sultan, il