Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/97

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entendre que la princesse n’attendroit pas des années pour le suivre à Siam.

Il n’attendit point qu’on lui dît de prendre la main de la princesse ; il la saisit, et sortit le premier de l’appartement. Ils arrivèrent au temple accompagnés d’une foule de peuple qui poussoit des cris continuels de la plus vive allégresse. Aussi-tôt que les grands furent arrivés au temple, on en ferma les portes. On entendoit le canon de toutes parts, et une musique martiale et en même temps harmonieuse, en-dedans comme en-dehors, jettoit dans tous les cœurs une douce terreur.

À l’instant que le grand-prêtre prononçoit les paroles sacrées, on