Page:Guyot Desfontaines - La Voltairomanie.djvu/29

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qui ſont répanduës dans ſon dernier Ouvrage.


EPIGRAMME.


AVez-vous vû cette Critique,
Dont on noircit l’Obſservateur ?
Oüi ; c’eſt de l’Ecrivain du Roman Hiſtorique,[1]
Du pauvre Fiérenfat[2], & de l’Hiſtoire épique.[3]
Eh bien, l’Ouvrage eſt-il digne de ſon Auteur ?
Très-Digne ; il y ſoutient au mieux ſon caractere ;
Car prenant dans ſa bile amére
L’injure pour raiſon, la fureur pour flambeau
Ma foi, le Sens-commun eſt plus ſon adversaire,
Que Desfontaines & Rouſſeau.

Voici le Fragment d’une Lettre de M. Rouſſeau à M. l’Abbé D.F. datée du 14 Novembre 1738.

« Il m’eſt tombé, Monſieur, entre les mains une miſérable Brochure où vous êtes cruellement déchiré, & où je ne ſuis pas oublié. Voltaire s’y reconnoît à chaque mot : digne récompenſe du ſacrifice que vous avez fait tant de fois de vos lumieres, en faveur de cet indigne Poëte, à qui je prens la liberté de répondre pour vous, dans les vers que vous allez lire. »

  1. Charle XII
  2. L’Enfant Prodigue, Comédie de Voltaire
  3. La Henriade