Page:Hatzfeld - Dictionnaire, 1890, T1, A-B.djvu/11

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ABR 2’Réduction d’un discours, d’un écrit k un bref ex~ . >iyn. résumé, épitomé, précis.) L’— d’un ouvrage fait

i tomber l’ouvrage même, montesq. Espr. des lois,

. 10. On — de riiistoire de France. 3"Loc.adv.En—. La suite de la religion mise en — (/ant vos yeux, Boss. llist. univ. il, 31. (Les îles) sont de 1 its continents en —, b. de ST-p. Et. de la nat. 4. Écrire une lase, un mot, en —, avec très peu de mots, de lettres. il. Mécanisme qui, dans l’orgue, transmet à distance 1 i iiDuvement des touches des claviers aux soupapes des .limiers. ABRÉGEIVIENT [à-brôj’— man| s. m.

;

vi. Dérivé de abréger, g 145. || (Au sens féodal.) xm<= s. ^N. XLV, 25.] lion d’abréger. || Spe’cialt. (Droit féod.) — de fief

iiiii de le démembrer, de l’aliéner en partie. VBRÉGER [à-bré-jéj v. tr. i; r>M. Du lat. abbreviâre, m. s. devenu "abrevjâre, *abrej , i irilj, abregier, § 297, abréger, § 634. On a aussi eml )(’jusqu’au xvi^’s. la forme savante abrevier.] 1" Rendre plus court dans sa durée. — vos jours par i long voyage, la br. 11. La vie déjà raccourcie s’abrège en-Cje par les violences, BOSS. Hist.univ. ii, 1. Les méthodes… îîègent le travail, buff. Man. d’e’tiid. l’hist. nat. — le chen. Absolt. Ce sentier abrège, j Vieux récits dont le charme s ége la veillée, delille, hnagin. 4. — un entretien. Absolt. i ! égeons et finissons-en. | Spëcialt. (Prosodie.) — une sylli |3, la rendre brève.

!

2o Rendre plus court dans son étendue. — une histoire, ijlivre. Tacite, qui abrégeait tout, parce qu’U voyait tout, MONi ;

; q. Espr. des lois, xxx, 2. Pour — 

, pour dire la chose en iji de mots. Pour —, elle arrive saine et sauve, la f. Psyché’, 2. -lun nom, supprimer une partie des syllabes, des lettres. 3" (Droit féod.) — un fief, en aliéner une partie. |ABREUVAGE [à-breli-vàj’J s. m. ÉTYM. Dérivé de abreuver, § 78. || 1262. Abeuvrage, texte tllS godef.] L’acte d’abreuver. ABREirvEMENT [à-breûv’-man ; en vers, —breii-ve—… ] ÉTYM. Dérivé de abreuver, § 145. || xiii » s. Abevrement, u). de Je’riis. ii, 216.]

!

Action d’abreuver en général. Ilbreuver [à-breli-vé] v. tr. jÉTYM. Ane. franc, abeuvrer, abevrer, du lat. pop. *abbïlâre, de adbibere, faire boire. Abbiberàre devient *abbéijâre, § 308, *abevrar, §§ 436 et 434 (pour le b et le v) el §’291 et 336 (pour les e), d’où abevrer, § 295, abeuvrer, ^ i2, et abreuver, § 361. Au xvii" s. oud. donne abbrever à ( é de abbreuver. acad. écrit abbreuver en 1694 et 1718.] l" Faire boire abondamment (.ypec/a/nes animaux). — chevaux. Pour — leur famille et leurs troupeaux, boss. Hist. i). II, 3. L’hôte se lassa d’— tant de gosiers altérés, les. Diaboit. 8. Il Fig. Remplir abondamment. De larmes abreu, RAC. Phèd. IV, 6. — qqn de chagrins, de dégoûts. S’— de ices. Afin de nous —… de cette créance, pasc. Pens. x, 8. œilli. — qqn, être abreuvé d’une opinion, d’une nouvelle. 2 » Imbiber abondamment. Ce rivage affreux S’abreuvait egret de leur sang malheureux, volt, llenriade, 8. Et abreut son chevet de ses pleurs, j.— j. rous. Lév. d’Êphraïm, 1. ’pécialt. — des tonneaux, en imbiber les parois. — une •face (sur laquelle on doit peindre), l’imprégner d’une uche de couleur pour boucher les pores. — un navire, lire entrer de l’eau avant de le lancer, pour s’assurer il n’y a pas de voie d’eau. ^UBREXJVOIR [à-breii-vwàr] s. m. ÉTYM. Dérivé de abreuver, § 113. (F. ce mot.) On trouve core abruvoir au xvii^ s.

Un grand abruvoir à mouches,

d’ablanc. Lucien, Hermotime. xm^ s. Li abreveors de rax, St Graal, ii, 218.] i 1° Lieu disposé pour y abreuver les animaux. Pour vir d’— et d’augettes pour les oiseaux, r. belleau, II, 163. . metaph. L’— (le cabaret) n’est pas loin, montfleury, ibigti. com. se. 4. | P. anal. Lieu où les oiseaux vont désaltérer. On les prend (les loriots) à la pipée, à 1’— et ic différentes sortes de fUets, buff. Loriot. | P. plaisant. ’/. — à mouches, plaie. Je ferai de ton corps un — à mou ! 3, Comédie des prov. i, 7. I 2" P. anal. Intervalle que le maçon laisse entre les rres pour y couler du plâtre ou du mortier. 11ABR Il 3" Fente d’une tige d’arbre, où l’eau s’amasse. Ce qu’on appelle dans les forêts des abreuvoirs ou des gouttières, BUFF. Expos, sur les véget. 6. ABRÉVIATEUR [à-bré-vyà-te’ûr ; en vers, —vi-à-…] s. m. [ÉTYM. Emprunté du lat. abbreviator, m. s.

(Au sens de qui rédige un bref.) xv^ s. goquillart, i, 129.] Il 1° Celui qui abrège un discours, un écrit. il 2" Celui qui expédie des br.efs pontificaux. -A B RÉVIATIF, TFVE [à-bré-vyà-tîf, -tiv’; en vers, -vi-à —…] adj. [ÉTYM. Dérivé de abréviation, § 257. || xV s. Abreviatif de vie, FERGOT, Mirouer de vie hum. dans godef. SuppL] Il Quisert à abréger. Signes abréviatifs. ABRÉVIATION [à-bré-vyà-syon ; en vers, —vl-à-si-on] s. f. [ÉTYM. Emprunté du lat. abbreviatio, m. s. 1411. Abreviacion, Cout. d’Anjou et du Maine, i, 464, Beautemps-Beaupré. ] Il Action d’abréger. Il 1" (Droit.) — de délai (dans une procédure), j Fig, Cette — de ma vie (par la maladie)… en produit une dans mes ouvrages, buff. Oiseaux, avert. Il 2" Retranchement de lettres dans un mot, de mots dans une phrase pour l’abréger. | l ext. Les expressions, les phrases abrégées. ABRÉVIATIVEMENT [à-bré-vyà-tiv’—man] adv. [ÉTYM. Composé de abréviative etWnt, § 724.|| jYeo/oiy.J Il Sous forme abrégée. Citer — un écrivain, un passage d’un livre. "ABRÉVIATURE [à-bré-vyà-tùr ; en vers, —vi-à —… ] s. f. [ÉTYM. Dérivé du lat. abbreviare, abréger, § 250. || 1569. LA uouTiJîRE, Trad. de Suétone, p. 844.] Il Vieilli. Signe d’abréviation. Les notes et abréviatures. des scholastiques, p. Mathieu, Hist. de Henri IV, m, 550. "ABREYER V. abrier. ABRI [à-bri] s. m. [ÉTYM. Subst. verbal de abrier, § 52. || xii^ s. En cel enclolstre pur abri aveir entrèrent. Rois, m, 6. | d’aub. emploie la forme méridionale abric : Genève s’en va un bon abric, i, 302.] Il Lieu où on est à couvert contre les injures du temps. Un — contre la neige et les orages, boss. Élévations, vi^ 13. Un — sûr. Il Fig. Ce qui met en sûreté contre un danger. Un — contre le malheur. C’est sous cet — favorable que je veux mettre en sûreté mes affaires, mol. D. Juan, ^ V, 2.Il Loc.adv.Ar—, à couvert. Une rade où Us se trouvèrentàr — , fén. Tél. 9. 1 Fig. Aux dépens de sa tête Mettre à r— la vôtre, corn. Pomp. i, 1. || Loc. prép. A 1’— de. | 1. A couvert contre (qqch). Être, se mettre à 1’ — de l’orage. Je gagnai une grange voisine pour manger un morceau à 1’ — du soleil, ST-SiM. i, 86. Al’— des projectiles. Fig. A 1’ — des visites, REGNARD, Démocr. I, 4. A r — de toutes les tempêtes des passions, mass. Dégoûts, 2. | 2. A couvert au moyen de (qqch). A 1’ — du feuillage, la f. Fab. i, 22. | Fig. A 1’ — de ce badinage, je dis des vérités, VOLT. Lett. 11 janv. 1732. ABRICOT [à-bri-ltô] s. m. [ÉTYM. Emprunté du portug. albricoque (espagn. albaricoque), venu lui-même, par l’arabe albirkouk, du bas grec — jTpaixôxxiov, lequel est pris au lat. praecoquimi, praecox (le fruit pi’écoce), §§ 13 et 14. || 1547. gh. est. De latin, et grsec. Nomin. arbor. p. 13.j Il Fruit de l’abricotier. — d’espalier. — de plein vent, venu sur l’arbre en plein vent. Les pâtes d’abricots, les essences et autres menues denrées d’amour, hamilt. Grarn. 113. "ABRICOTÉ [à-bri-ko-té] s. m. [ÉTYM. Dérivé de abricot, § 117. || 1690. furet.] Il Tranche d’abricot confite dans du sucre. ABRICOTIER [à-brl-l<ô-tyé] s. m. [ÉTYM. Dérivé de abricot, § 115. || xvi" s. paré, xix, 20.] Il Arbre fruitier originaire de l’Arménie. Un petit espalier couvert de cinq abricotiers, roll. Lett. 9 avr. 1697.

  • ABRICOTIN [à-bri-ko-tin] s. m.

[ÉTYM. Dérivé de abricot, § 100. i| 1751. engycl. au mot abricotier.] Il Sorte de prune qui ressemble à l’abricot.

  • ABRIER [à-bri-yéj ou ABREYER [à-bré-yé] v. tr.

[ÉTYM. L’ensemble des formes romanes indique une forme du lat. pop. *abbregâre, d’origine inconnue.] Il 1° Vieilli. Mettre à l’abri. Enfin le bon Dieu nous abrie, ST-AMA ! S’T, les Noblcs Triolets. Remplacé par abriter. Il 2" Spécialt. (Marine.) La plupart (des rades) ne sont