Page:Hatzfeld - Dictionnaire, 1890, T1, A-B.djvu/9

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ABO — 9— ABO 10 à meilleure santé) depuis ce temps-là, jacquel. pas.1., Lrlt. à Mme Périer, 31 mars 1656. , i 2’V. intr. Devenir bon. Il abonnit. "ABONNISSEMENT [ à-bô-nïs’-man ; en vers, —ni-V. m. M. Dérivé de abonnir, § 145. || 1653. Oud. abonamento.] Le l’ait d’abonnir, de s’abonnir. L’— du vin. i Fiij. V — in caractère. 1. ABORD [à-bôr] s. m. iVivM. Subst. verbal de aborder, §52. || XYi^ s. Le marier a peur… D’un escueil, d’un abord, R. belleau, il, 249.] I. Action de venir au bord, de toucher le rivage. A tre — nous fûmes attaqués. Leur — fut bien prompt, leur te encor plus prompte, corn. Cid, iv, 1. Port… dont 1’ — < ; geait un circuit long et dangereux, volt. Ch. XII, 1. m. /’. ext. Il 1" Action d’arriver dans un lieu. | L’ — I n lieu. Ils avaient remparé le pied de la muraille de grosses

rres pour en empêcher 1’ — , p. d’ablanc. Arrien, Guerres I

! /’/. 2. P. ext. Au plur. Ce qui donne accès à un lieu. 
abords de l’égUse. Nous avons de la ville aperçu les abords,

1.11 i.i :, Enéide, 9. j L’— d’une personne dans un lieu. Mon en ces lieux Me fit voir Polyeucte, corn. Po/y. i, 3. Nous ons régaler, mon père, votre — D’un incident tout frais, 1.. l’art, lu, 5. Il P. ext. Vieilli. 1. L’— des étrangers

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is la ville. Ce grand — de gens au logis de ma sœur, la f. inuque, ii, 1. | 2. La cour de nos rois… séjour et — des I3UX disans de la France, pasq. Lelt. il, 12. jl 2° Action d’aller vers qqn. Préparez-vous à soutenir avec 1 meté r— de votre père, mol. Scap. i, 3. Les abords furent lîncieux, les compliments brefs, mariv. Pays. paru. 7. || . ext. Air de la personne, quand on va vers elle. Son — —. se peut souffrir, la br. Théophr. Vilain Homme. Émue de I que son — avait de tendre et de charmant, mariv. Ma-’ 1)1)1’. 9. Il Spécialt. Action d’aller à qqn pour l’attaii. De ces vieux ennemis va soutenir 1’ —, corn. Cid, G. (.Vdonis) sait éviter Les coups qu’à cet — la dent lui it porter, la f. Adonis.

Aùsolt. A 1’ — , dans 1’ — , au preijr —, danslepremier—, d’— , dès 1’ — , il m’a déplu. Il m’a lit à r— cent questions frivoles, mol. Fàch. i, 1. P. ext. ilabsolt. Loc. adv. Du premier — [vieilli), au premier — , I prime —, tout d’—, dans 1’ — {vieilli), dès 1’ — [vieilli), < —, des le commencement. De premier — l’effroy l’ayant ils, MARG. DE FRANCE, Mém. auu. 1575. Du premier — , je ij doutai, SOREL, Francion, 52. De prime — sont par la ijme dame Expédiés tous les péchés menus, i>a f. Contes, iri confess. Je l’étranglerai tout d’—, ID. Fab. i, 6. Dans 1|agissons doucement, mol. D. Garcie, ii, 4. Dès 1’— il il vaincre, corn. Sertor. V, 1. J’allais vous informer D’un ijh-e qui d’— a pu vous alarmer, Rag. Brit. i, 2. D’— il s’y Ijt mal, puis un peu mieux, puis bien, la f. Fab. xu, 9. | D’ — es [vieilli), aussitôt après. D’— après mon dîner, j.-j. uss. Confess. ii, 8. | Vieilli. Loc. conj. D’— que, dès e. D’— que la toile fut levée, mol. Fâch. avert. 2.’ABORD [à-bor] s. m. étym. Composé de à et bord, bordage, § 201. jj Néoloq.] I (Marine.) Place voisine du bordage intérieur d’un vire. Mettre une chose en — . ASORDABLE [à-bôr-dabl’| adj. étym. Dérivé de aborder, § 93. || 1542. du pinet, Ilist. t. de Pline, m, 5.] Qu’on peut aborder. Port —. || Fig. Cet homme est très — . ABORDAGE [à-bôr-dàj’] 5. m. ÉTYM. Dérivé de aborder, § 78. || 1678. colbert, Lett. ns JAL, Gloss. naut.] Action d’aborder. (Se dit spécialement de deux navi5 dont l’un heurte l’autre, soit par accident, soit pour Itaquer.) | Fig. n faut ici, ma foi, soutenir 1’—

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Monsieur

onte approche, regnard, Légat, univ. v, 12.

’ABORDÉE [à-bùr-déj s. f. étym. Subst. particip. de aborder, §45. || 1 454. De prime jrdée, dans fœrster, Christian von Troyes sœmtl. erke, i, 299.] Action d’aborder. Employé dans les loc. adv. à 1’—, , de prime, de première — [vieilli). Us attaquèrent d’ —

! 0 furie, st-sim. i, 90. 

ABORDER [à-bùr-dé] v. tr. et intr. ÉTYM. Composé de à et bord, §§ 194 et 196. Bord a le is de rivage dans I et II, et celui de bordage dans III. uv" s. Alerent si en haste aborder, //. Capet, 6239.] l. Arriver au bord, au rivage. Il 1 » V. intr. — dans une île. Les marchands y abordent (à Tyr) de toutes les parties du monde, fén. Tél. 3. | Absolt. Ils abordent sans peur, ils ancrent, corn. Cid, iv, 3. | — de [vieilli). Le mur qui était avancé dans la mer et escarpé empêchait qu’on ne pût en —, vaugel. Q.-Curce, iv, 2. Il 2" Poét. V. tr. ns abordèrent un rivage, la f. Fab. xil, 1. Le premier aborda les champs de Lavinie, boil. Art p. 3. II. P. ext. Arriver. Il 1° V. intr. Un flot continuel de peuple qui abordait dans cette église, rac. P. — Royal, 1. Elle y voit — le marquis, la comtesse, boil. Lutr. 1. Il 2 » V. tr. Arriver à. n aborde le noir séjour de l’impitoyable Pluton, fén. Tél. 18. | (Chasse.) — la remise, l’endroit où le gibier est remisé. || P. anal. — qqn, aller vers lui et lui adresser la parole. Le loup donc l’aborde humblement, la f. Fab. i, 5. Tout le monde s’abordait, s’interrogeait dans les égUses, volt. S. de L. XV, 12. | Loc. adv. A 1’—, quand on aborde (qqn). Je veux qu’à 1’— finement on le tente,.t. nu BELLAY, Poète courtisan. — l’ennemi, aller à lui et l’attaquer. Il Fig. — un sujet, commencer à le traiter. III. Spécialt. (Marine.) Heurter un navire, soit par accident, soit pour l’attaquer.

  • ABORDEUR [à-bôr-deur] adj.

[ÉTYM. Dérivé de aborder, § i2. Néolog.] il Qui aborde, heurte un navire. Navire — . ABORIGÈNE [à-bo-ri-jèn’] s. m. et adj. [ÉTYM. Emprunté du lat. aborigines, premiers habitants (duLatium). || 1694. Aborigènes, th. corn. | trév. écrit encore aborigines.] Il S. m. pi. Population primitive d’un pays. Mélange de Juifs et d’aborigènes, volt. Mœurs, 102. || Adj. Une race — . Les Japonais… semblent être aborigènes, volt. Mœurs, 142. | 7’. anal, n arrive souvent qu’un animal n’est pas — du pays d’où on le tire, buff. Bonjour-Commandeur. Plantes aborigènes. ABORNEMENT [à-bôr-ne-man] s. m. [ÉTYM. Dérivé de abomer, § 145. ( V. abonnement.)] Il Délimitation. ABORNER [à-bor-né] v. t r. [ÉTYM. Composé de à et borne, §§ 194 et 196. ! | Autre forme de abonner. [V. ce mot.)] Il Délimiter. — un champ. ABORTIF, rVE ià-bùr-tif, —ti v’] adj. [ÉTYM. Emprunté du lat. abortivus, qui fait avorter. || XIV " s. Souventes fois elles font avertit et avorton, Trad. de P. des Crescens, dans godef.] Il l » Vieillidans l’emploi général. Qui a avorté. Enfant — , et, absolt. Un —, un avorton, un mort-né. Un œuf —, boays-TUAU, Th. du monde, 22, V, édit. 1560. | Spécialt. Fruits abortifs. Étamine — . Fig. (Les anagrammes, les acrostiches ), ce sont fruicts abortifs, vauq. de la fresn. Artp. 1, 381 . Il 2" (Sons primitif du latin, repris de nos jours.) Qui fait avorter. Remèdes abortifs, et, absolt. Des abortifs.

  • ABOT fà-bô] s. m.

[ÉTYM. Forme dialect. de about, subst. verbal de abouter, au sens de bouter, fixer à, § 52.] Il Entrave de bois ou de fer qu’on attache aux pieds d’un cheval pour le retenir. ABOUCHEMENT [à-bouch’— man ; en i’ers, -bou-che-…] s. m. [ÉTYM. Dérivé de aboucher, § 145. || xvi<’s. Paroles, propos, abouchemens, rab. iv, épistre.] Il Vieilli. Action d’aboucher. | P. anal. L’— de deux tubes, application de l’ouverture de l’un contre celle de l’autre. L’— de deux artères. [V. anastomose.) ABOUCHER [à-bou-ché] v. tr. [ÉTYM. Composé de à et bouche, §§ 194 et 196. || (Au sens 1 ».) xiv’î s. Mir. de Notre-Dame, dans godef.] Il le Vieilli. Faire tomber en avant (sur la bouche). Abouché tristement contre terre, P. de thyard, Disc, philos. 176, vo. Je tombai abouchée sur lui, d’urfé, Astrée, i, 6. || Encore usité dans les dialectes de l’Est. Il 2" Faire communiquer de bouche à bouche. — qqn avec un autre, le mettre à môme de parler avec lui. n m’a aussi abouché avec M. d’Espagne, rac. Lett. 62. Et l’on doit aujourd’hui 1’— avec vous, MOL. Av. ii, 1. S’— avec qqn. Faire qu’ils s’abouchent et qu’Us se parlent, LA BR. 8. Chalmet les fit _, ST-SIM. viii, 220. Il P. anal. (Technol. ; — des artères. ( V. anastomose.) Des tubes qui s’abouchent. "ABOUGRIR [à-bou-grîr] v. intr. [ÉTYM. Composé de à et bougre, au sens de misérable,