Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/690

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


1584. — 18 mars.

Orig. — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE SCORBIAC,

CONSEILLER DU ROY MON SEIGNEUR, EN SA COURT DE PARLEMENT DE THOLOZE ET CHAMBRE DE L’EDICT ESTABLIE EN LANGUEDOC.

Monsr de Scorbiac, Le capitaine Us[1], ung de mes serviteurs, a un procez en vostre compagnye pour damoiselle Bergeronne sa femme. Je sçay comme vous embrassez librement la juste cause de ceulx qui vous sont recommandez de ma part. Je vous prye surtout, affectionnez ceste-cy, et croyez que je seray bien ayse qu’il s’aperçoive combien ma recommandation aura eu pouvoir envers vous, que je prye Dieu, Monsr de Scorbiac, tenir en sa saincte garde. De Pau, ce xviije mars 1584.

[2] Je vous prye vous employer pour le capitaine Us, qui m’est serviteur.

Vostre bien asseuré amy,


HENRY.



1584. — 23 mars.

Orig. — Arch. de M. le comte H. C. de Meslon, à Rauzan. Envoi de M. le secrétaire général du département de la Gironde.


À MONSR DE MESLON,

GOUVERNEUR DE MONSEGUR.

Monsr Meslon, J’escriz aux capitaines Crapinyere et Boisrenard, ayant entendu la necessité de vivres en quoy est reduicte la garnison de Montsegur, et comme les soldats d’icelle ne la peuvent plus supporter, à ce qu’ilz prennent des vivres où ils pourront pour subvenir

  1. Voir la lettre du 20 février précédent.
  2. Ces derniers mots sont de la main du roi.