Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/309

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284 LET*1îBiss Missivss È 1600. --Ã 2 1 Aoûr. — II"". ‘ ' Orig. ? ;\rch..de la ville d’Avignon, boîte 95, n° no. Envoi de ML le préfet de Vaucluse. . ‘ Q A MONS“ DE BELEIEVBE, I _ i QHANCELIER DE- FIYANCE., Mons' le cliancelier, Les habitans de la ville d’Avignon` m’ont laict q supplier de leur permettre detirer lrancliement et quictement de mes pays de Bourgogne, Lyonnois., Dauiôhiné, Vivarois, Languedoc et Provence, `deux ou trois mille charges de bled pour la provision de la dicte ville. Et encores que jlaye fait lever lionne quantité de grains, et specialement du dict pays de Bourgogne, pour la nourriture de ines armées, toutesfois, je seray bien aise de gratiflier les dicts liabitans en ce qu’il me sera possible. Par tant, jevous fais ceste lettre, allin que vous ayés à inedonner advis de ce que- vous penserés que je pourray faire pour eulx enla concession de ceste requeste, qu’ils m’ont faicté ; et n’estant la presente pour- aultre elleçt, 'je prie Dieu, Mons* le chancelier, qulil vous ayt en sa- saincte garde.'Escript au camp, des faulxbourgs de Cliamloery, le xx_]° jour il’aoust 16ool l i l — DELNEUFVILLE. _ l- __ [1600.}— —22 AOIlTT. Orig. autoggraplie. — B. NZ Fcinds Béthune, Ms.i9080, f’ol.`1A. I Cop. — - Suppl. lr. Ms. 1009.-2. ‘ I À MON COMPEBE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon compere, Sainct ;Geniés, que je vous renvoye, vous dira coinrne il nous a laissez dans la ville, et comme ceulx qui sont dans le chasteau ont capitulé de se rendre en mon obéissance, si dans six jours ils ne sont secourus par armée bastante pour me faire lever le siege, dont il a desjà un jour d’expiré. Les compagnies de cavallerie ont faict