[1600L ] — 22 ocronnn. - II'“°., ‘
Orig. autographe. — Arch. des affaires étrangères.Correspondance politique, Mss. Florence, vol. Il.
I U Copie tmnsmisepar M. Mignet.
i ‘ A LA HOYNE MA FEMME.
Ma femme, Zamet s’en allant vous servir, je ne l’ay voulu laisser
aller les mains vuides et sans vous porter de mes nouvelles. Il vous
dira le regret que j'ay de n’estre moy-mesme porteur de mes nou-
velles ; mais ou il y va de fhonneur, il faut que tout aultre chose
code. Je prepare ce pendant icy tellement les affaires de m' de Savoye,
que, slil vient, il sera receu à la reale. Aymés-moy bien ; et ce faisant
vous serés la plus heureuse femme qui soit sous le ciel. Je vous baise
un million' de fois. Ce xxif octobre. '
1600. — 25 ocroear.
. J Orig. - B._N.'Fonds Béthune, Ms. 9080, fol. 77. A i
i Cop. Q B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-2.
_ ‘ A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY. .
ma ar cosivnsmntn ne mman, ooovmisaua ur Mon m-zucmvmr omimm.
_ un wuvounnoc. y
Mon Cousin, Jlay receuivostre lettre et entendu ce que _vous aves
mande au s' de Villeroy par celle que vous luy aves escripte le XXIe de
ce mois, suivant laquelle j’ay faict dresser la commission necessaire,
` que je vous envoye, pour fimposition des deniers des garnisonsde .
fannée prochaine, aflin de ne les comprendre point avec la commis-
sion generale de mes tailles, et ne donner aucun ombrage aux estats
de mon a s de Lan uedoc, dela conse uence u’ils en a rehendent. i
P Y È fl fl PP . _
J’y ay faict attacher les estats des dictes garmsons, fun desquels, qu1
est pour la generalité de Montpellier, vous ne trouverés pas conforme
a celluy que vous' m’avés envoyé, d’autant que m'estant faict repre-
senter celluy dela presente année-, je nlay pas trouvé qu’il fust sem-
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LETTRES MISSIVES
